Arturo Brachetti, professeur de Faure?

Le jour où tout a basculé : le 13 juin 1971, au congrès d’Épinay, François Mitterrand devient le Premier secrétaire du PS, remplaçant Alain Savary, lui-même successeur de Guy Mollet.
Depuis le temps, vous connaissez ma position sur François Mitterrand : ancien vichyste, ami de René Bousquet (le grand ordonnateur de la rafle du Vel’ d’Hiv), il n’aura de cesse de réduire le PC et, par là même, d’inventer le Front National.

Sur un air connu :
« Je meurs, la haine en moi, Pour François Mitterrand…
Adieu Le Pen et le dégoût, Adieu la rose…
Vive la vie, adieu la honte et les tourments ! »

Faure, le patron du Ps change de chemise aussi vite que Brachetti.

Aujourd’hui, le Parti socialiste, ou tout du moins ses dirigeants et élus, peuvent-ils aller plus bas dans la trahison et la mesquinerie ? Nous avons déjà apprécié avec quelle détermination le Ps a alimenté le dénigrement de LFI, allié des médias et du pouvoir en place.

Le 10 juin je gueulais contre l’accord avec le PS pour les législatives et je me faisais engueuler. Aujourd’hui je m’en félicite.

Après la négation par les députés PS de leur engagement auprès du NFP, celui-ci reste debout, affaibli, mais debout.

Affaibli ? Ce n’est pas sûr. Car aujourd’hui, la situation est claire : le PS vole au secours de Macron, de Bayrou. Il vaut mieux connaître ses ennemis et sortir de l’ambiguïté. Ce n’est pas le sempiternel discours pitoyable tenu par Faure — « La France a besoin d’un budget, nous avons obtenu des avancées, les agences de notation… » — qui va redorer le blason de ce pauvre parti.

Pauvres socialistes.
J’espère qu’aux municipales, qu’aux prochaines législatives, vous allez prendre une énorme claque dans la gueule, à moins, bien sûr, qu’entre-temps opportunistes comme vous l’êtes, vous ne fassiez un virage à 180 degrés et ne rejoigniez la gauche. Mais pour cela, il faudra virer toutes vos instances, nauséabondes.

D’Ginto

PS un petit plaisir de revoir Besancenot sur un plateau.

Destitution piege a cons

 

Étant non violent et donc incapable de lui foutre un coup de pied au cul, de l’Élysée à chez lui, je suis pour la destitution du Monarc qui, pour ce qui me concerne, est le président le plus arrogant, méprisant et dangereux envers nous et la démocratie que nous ayons subis.

Mais attention, au-delà de la publicité, des rodomontades, des effets de manche, la procédure est dangereuse. Si, par bonheur ou malheur, elle arrivait trop tôt, cela poserait problème.

La présidence ne peut procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale avant le 7 juillet.

À quoi servirait une nouvelle présidence avec l’Assemblée nationale actuelle ?

Si Macron était toujours prêt à tout bousiller, à sa place, je démissionnerais séance tenante. La nouvelle présidence se retrouverait dans une belle galère avec l’Assemblée actuelle, devant tenir jusqu’au 7 juillet 2025 pour dissoudre l’Assemblée nationale.

Je le vois très bien en train de se bidonner en regardant la nouvelle présidence recruter un gouvernement et se faire tacler.

Mais le mec est trop orgueilleux pour ça.

L.O.V.E Milan episode 3

Bonjour,

Ce n’est pas la première fois que cela arrive. J’écris un texte, je le publie, et quelques jours après, parfois même le jour même ou avant, un média traite à peu près le même sujet.
Hasard ? Phénomène dans l’air du temps ? Peu importe.

Les médias en question sont, entre autres : Là-bas si j’y suis (Jésus qui voulait tranquillement boire son bol de cervoise tiede dit à ses disciples : « Allez là-bas voir si j’y suis » — miracle, il y était), Médiapart, La France Insoumise, Blast, ou encore Le Monde (enfin, non, plus maintenant) et parfois Libé.

Donc, dans Là-bas si j’y suis, l’équipe de Mermet a osé copier l’article… que je n’avais pas encore écrit. Bref, trêve de plaisanteries !

Le sujet abordé par Laurence De Cock concerne l’École Vitruve, rescapée de quatre écoles d’origine. Ces établissements avaient, à l’époque, des instituteurs volontaires, mis en place par Robert Gloton, un inspecteur pédagogique visionnaire.

Hélas, l’article en question est réservé aux abonnés. Je vous partage néanmoins quelques liens accessibles librement (à vérifier) :

lien 1
lien 2
lien 3
et lien 4
Après avoir visionné l’interview,pour compléter mon article, voici quelques points essentiels concernant l’École Vitruve, exposés par les instituteurs :

Les projets menés dans cette école doivent systématiquement aboutir dans l’espace public et mobiliser tous les fondamentaux.
Les enfants s’auto-évaluent.
Le directeur est un coordinateur, dont la fonction tourne chaque année.
Les instituteurs changent de niveau chaque année.
Les niveaux sont organisés en regroupements de sections.
Deux événements majeurs rythment la vie de l’école :
Les classes vertes.
La braderie annuelle, destinée à financer les classes vertes.
aucun enfant ne peut être privé de classe verte pour des raisons financières.

D’Ginto

L.O.V.E Milan deuxième épisode

 


Dans notre République, il existe un lieu qui doit répondre aux exigences de l’amour, cette valeur fondamentale que je fais mienne. Ce lieu, je vous le donne Émile : c’est l’école. Qu’elle soit publique ou privée, sous contrat d’association ou non, elle reste essentielle. Pour ma part, mon choix se porte sur l’enseignement public, sans pour autant ignorer les enfants inscrits dans le privé, qui ne sont nullement responsables des décisions de leurs parents.

Mais…

Notre système éducatif est, pour le moins, bancal.

Première remarque : il manque une continuité dans ce système, tant au niveau de sa gestion que dans la définition de ses objectifs.
Il se découpe en trois grandes étapes successives :

  1. L’enseignement primaire :
    • Divisé en deux parties :
      • L’école maternelle, subdivisée en trois sections (d’ailleurs, le terme « maternelle » me dérange, trop chargé d’un passé pétainiste à mon goût).
      • L’école élémentaire, cher Watson, organisée en deux cycles :
        • Cycle 2, qui compte trois années.
        • Cycle 3, qui en compte deux.
  2. L’enseignement secondaire :
    • Le collège, subdivisé en quatre niveaux.
    • Le lycée, divisé en trois années.
  3. L’enseignement supérieur :
    • Qui propose des formations spécialisées.

 

Une première analyse révèle que ce constant recours au terme « divisé » n’augure rien de bon. Les mots ont un poids, et des expressions comme « maternelle », « élémentaire », « secondaire » ou « supérieur » sous-entendent un certain mépris d’un niveau à l’autre.

Seconde remarque : l’obsession de l’échec scolaire.

Ce n’est pas l’élève qui est en échec, mais bien le système éducatif, l’école.

Pourquoi ? Parce que trop souvent, l’enseignement est ennuyant et manque d’une véritable participation des élèves, des parents, des instituteurs et des professeurs dans la conception des projets éducatifs.

Une proposition pour E.g.A.l

Mon projet vise à transformer radicalement cette réalité. Il repose sur plusieurs principes :

  1. Assurer une continuité éducative : de la petite section de maternelle jusqu’à l’entrée au collège (idéalement jusqu’au bac).
  2. Garantir une mixité totale : au regard des origines sociales et des milieux culturels.
  3. Fédérer toutes les forces disponibles : élèves, conseils municipaux, employés communaux, enseignants et parents doivent s’unir pour élaborer et réaliser ces projets.
  4. Mettre en place des projets collectifs : intégrant tous les apprentissages nécessaires, avec une approche transversale et pratique.
  5. Responsabiliser les enfants : qu’ils deviennent acteurs de leur destin tout en développant un esprit de solidarité au sein du groupe.
  6. Faire que l’école ne soit pas subie : qu’elle devienne un lieu où chaque enfant trouve sa place et participe activement.
  7. Impliquer les élèves dans la vie de l’école : qu’ils contribuent aux besoins et projets de leur établissement.
  8. Rompre l’isolement des classes : l’école doit être un tout, où chaque aspect (cantine, récréation, activités extérieures) contribue au projet éducatif global.

Dans cette vision, tous les outils portés par l’amour doivent être présents : liberté, égalité, fraternité, respect de la planète. Ces principes ne sont pas de simples slogans, mais les fondements d’un avenir éducatif porteur de sens.

D’Ginto

L.O.V.E Milan

 

Je propoose ici une feuille de route globale, a développer, particulèrement adressée à mes camarades de E.g.A.l

Dans le texte « orientation stratégique » adopté par l’assemblée représentative 24, LFI fait amende honorable, peut-être trop tard, en écrivant :

« Nous devons préparer les prochaines élections municipales et les élections consulaires pour les Français·es de l’étranger. Dix ans après la fondation de la France insoumise, ce rendez-vous doit marquer une nouvelle étape du développement de notre mouvement. Il doit notamment servir à accélérer notre implantation locale. »
(paragraphe 37, page 10).

Ils ajoutent également :

« Nous nous fixons comme objectif d’investir un maximum de conseils municipaux, jusqu’aux plus petits villages. »

Rien ne peut me faire plus plaisir. Tous ceux qui, condescendants, se moquaient de moi quand je répétais depuis dix ans : « Stop à l’élitisme, le monde rural existe, et dans ce monde rural il y a une myriade de communes » 335 en Ardêche , pourraient peut-être eux aussi faire amende honorable.

Je reprends donc mon cheval de bataille : il faut politiser les élections municipales, même dans les plus petites communes comme Lalevade-d’Ardèche, 2,27 km² pour 38 habitants. Rappelons que les conseillers municipaux sont les faiseurs de sénateurs. Comment ignorer que 95 % du corps electoral pour les sénatoriales est composé par les conseillers municipaux, avec le mode inique du code electoral. Pour expliquer une fois de plus mes propos, dans ma commune à Lablachère 07200, une liste qui obtient 40 % des voix exprimées, reçoit 14 sièges de conseillers alors que la liste suivante, avec 36 % des voix n’obtient que 3 sièges.

Il est impératif de politiser l’action des municipalités. Les vrais patrons des municipalités doivent être les citoyens — ceux qui, tous les six ans, glissent un bulletin de vote dans l’urne, retournent chez eux fiers d’avoir accompli leur devoir, et passent à autre chose jusqu’à la prochaine campagne. Il est temps de leur rendre le pouvoir qu’ils délèguent si facilement. Dans toutes les maries on afficher dans toutes les mairies, les jours de vote, une reproduction de L.O.V.E

Tous les citoyens sont respectables ; cessons de les prendre pour des abrutis. Nous avons tous des compétences à mettre au service du collectif. Certes, les réactions du peuple peuvent parfois sembler décourageantes. Mais cela fait des années qu’on lui martèle : « Votez pour nous, on s’occupe du reste. »

Politiser les municipalités : pourquoi et comment ?

Mettre fin au vote familial, celui qui consiste à voter pour le cousin de la grand-mère d’Antonin parce qu’il est « si gentil », est un premier pas. Mais politiser les municipalités signifie bien plus que cela. Il s’agit de politiser les citoyens eux-mêmes, de leur donner des outils pour s’engager activement. C’est un travail de fond, une démarche libératrice.

Une politique libératrice : un concept central et des valeurs fondamentales

Engager une politique libératrice, c’est aller au-delà de simples indignations ou revendications. C’est choisir un mode de vie, le défendre, le proposer, et réfléchir aux racines mêmes de nos aspirations. Et pour moi, ce choix repose sur un concept central : l’Amour.

Attention : rien de romantique ou de mystique ici. L’amour, c’est l’intérêt sincère manifesté envers une catégorie de choses essentielles :

La Liberté
Pas une aspiration vague, mais un socle concret. Elle doit garantir l’émancipation de chacun tout en respectant autrui et l’environnement. Comment parler de liberté quand nos enfants sont enfermés dans un système éducatif uniformisant, tuant leur créativité avec des dispositifs comme Parcoursup ?

La Fraternité
Elle est essentielle pour renforcer le lien social et l’entraide dans tout projet collectif. Mais où est la fraternité lorsque le « vivre-ensemble » devient un slogan creux, relégué au second plan ?

L’Égalité
Pour que chaque individu, indépendamment de sa condition, jouisse pleinement de ses droits. Comment revendiquer l’égalité face aux disparités flagrantes dans l’éducation, l’emploi ou la santé ?

La Laïcité
Elle garantit un espace commun libre de toute domination religieuse, protégeant la liberté de conscience et le respect des différences.

Le respect de la planète
Parce qu’ignorer notre maison commune, c’est compromettre l’avenir même de l’humanité.

Une politique enracinée dans le temps

Cette politique doit s’appuyer sur une conscience éclairée du passé. Non pas pour se figer dans une mémoire stérile, mais pour tirer les leçons nécessaires à la construction d’un présent plus juste et d’un avenir durable. Être conscient du passé, attentif au présent et tourné vers l’avenir : voilà ce qui doit guider toute démarche politique.

Pour conclure

Politiser les municipalités, c’est redonner le pouvoir aux citoyens, réinsuffler dans la politique un sens originel et profond. Une philosophie de vie centrée sur l’amour, soit la liberté, l’égalité, la fraternité, et la sauvegarde de notre planète. Il est temps de transformer nos colères en aspirations collectives et nos aspirations en actions concrètes.

Cette transformation ne pourra pas se faire avec la constitution actuelle, le code electoral actuel et l’organisation actuelle de l’état. Au boulot.

 

 

Peut on rire et se rejouir de tout

Il est curieux de voir les fachos qui, bien sûr, proclamaient qu’on pouvait rire de tout lorsqu’il s’agissait des caricatures de Charlie. Aujourd’hui, ces mêmes personnes ne supportent pas qu’on se moque ou qu’on se réjouisse de la mort de Le Pen. Bande de salopards.

Pour ma part, je m’en réjouis. Mais soyons clairs, chers fachos : non seulement je m’en réjouis, mais je m’autorise à le scinder en deux. Voici mes explications :

**Chez Le Pen, il y avait deux facettes :**

1. **L’homme privé :**
Cet homme-là, je le respecte comme n’importe quel citoyen.

2. **L’homme public :**
Celui-ci, je me réjouis de sa disparition. Je danse Place de la République ou ailleurs pour célébrer cet événement. Facho, chambre à gaz, Waffen-SS, torture, négationnisme… Vous savez déjà tout. Cependant, si nous devons danser à chaque fois qu’un facho disparaît, il va falloir s’entraîner sérieusement.

**Pour que les fafs comprennent bien, je donne un autre exemple :**

**Gérard Depardieu : deux hommes :**

1. **L’homme privé :**
Qui doit être jugé et condamné si les faits qui lui sont reprochés sont juridiquement prouvés.

2. **L’acteur :**
Immense et respectable dans son art.

D’ginto