Vere Papa mortuus est

Cumular, L’Évêque de Rome est mort, le monarque de l’état du Vatican et le chef de l’église catholique en même temps.

Un nouveau pape est donc appelé à régner.

« Araignée, drôle de nom, pourquoi pas papillon ou libellule? » (Marc Levecque).

C’est le moment de revoir « abemus papam »

D’ginto

Démission trahison.

Bonjour,

J’ai démissionné à deux reprises du conseil municipal. La première fois, c’était du temps de « l’alternative qui n’a pas fonctionné » (selon les termes de M. Laporte dans sa profession de foi de 2020), une liste qu’il avait proposée et qui était dirigée par M. Tourel, alors maire. La seconde fois, c’était sous le mandat actuel de M. Laporte, devenu maire.

Les noms d’oiseaux ont fusé, mais je mets au défi quiconque parmi mes détracteurs d’assister à une séance du conseil municipal. Ils se rendraient vite compte de l’impuissance totale de l’opposition, due à la prime au vainqueur qui accorde 14 sièges à M. Laporte contre seulement 3 pour la liste EGAL, avec uniquement 4% d’écart entre le deux listes.

J’ai 81 ans, et perdre deux heures de mon temps dans une séance où tout est décidé d’avance, très peu pour moi.

Je tire mon chapeau à Corinne Larcher qui, contre vents et marées — et probablement au prix de beaucoup de stress —, assiste à un maximum de séances.

Que mes détracteurs se rassurent : je ne me présente pas, mais je resterai très actif au sein de la liste EGAL.

Trumpistes & tyrans : le bal des Vampires

Pendant que les petits néofascistes sournois des salons et des plateaux TV s’époumonent contre le « trumpisme » tout en le distillant, ils oublient une chose essentielle : ils l’étaient déjà, trumpistes, bien avant que Donald ne grimpe sur le tas de fumier de la démagogie mondiale. Aujourd’hui, ils font mine de découvrir l’autoritarisme avec des trémolos dans la voix, comme s’ils n’avaient jamais flirté avec lui. L’hypocrisie est totale.

Croyez-vous vraiment que Bayrou ait attendu Trump pour faire du centriste néolibéral à œillères ?
Que Wauquiez ait découvert la rhétorique identitaire en regardant Fox News ?
Que François Pinault, loin des podiums, se soit soudainement transformé en parangon de classe capitaliste autoritaire en entendant parler de Mar-a-Lago ?

J’en passe et des meilleurs, la liste est immense.

Non. Ces gens-là étaient prêts. Trump n’est qu’un prétexte, un miroir, un révélateur, et ils s’en donnent a coeur joie, libérés qu’ils sont.

Donald Duck, dit-on, envisagerait de changer de prénom. Il ne veut pas finir éclaboussé par son homonyme .

Le Gotha des tyrans modernes.

Le vrai problème n’est pas Donald Trump. Il n’est qu’un symptôme, une étoile filante toxique, un produit de notre époque malade. Le monde, lui, est déjà plein à craquer de petits ou grands autocrates. Les voici, tous bien installés dans leur fauteuil, souvent avec la bénédiction silencieuse des grandes démocraties. Liste non exhaustive.

Vladimir Poutine — tzar du XXIe siècle, maître de l’annexion et de la répression.

Kim Jong-un — despote héréditaire, roi du nucléaire et du silence.

Alexandre Loukachenko — dictateur vintage, moustache comprise.

Bachar el-Assad — chirurgien devenu bourreau.

Paul Kagame — l’homme fort du Rwanda, aux méthodes douces comme du béton armé.

Recep Tayyip Erdoğan — président à vie en devenir, poète du verrouillage institutionnel.

Mohammed ben Salmane — prince éclairé à la scie à os, réformiste version cauchemar.

Abdel Fattah al-Sissi — militaire en chef de la démocratie en uniforme.

Benyamin Netanyahou — roi d’un pays qui se fracture entre colonisation, ultranationalisme et répression.

Narendra Modi — chantre de l’hindouisme politique, avec un goût marqué pour la polarisation, fervent du jihad de l’amour.

Xi Jinping — empereur algorithmique, contrôleur facial, penseur officiel de la docilité.

Ismaël Haniyeh — chef de Gaza par la peur, opposants bâillonnés au nom du sacré.

Viktor Orbán — autocrate européen en costume cravate, artisan de la “démocratie illibérale”, fossoyeur des contre-pouvoirs.

En passant est-il utile de dire que tous les parrains sont des corrompus et qu’ils s’enrichissent sur le dos des peuples.

Realpolitik ou l’hypocrisie assumée !

Et pendant que ce cirque autoritaire défile, nos dirigeants, chantres du Cirque du Sommeil, les grands démocrates autoproclamés, regardent ailleurs. Mieux : ils sourient, signent des accords, posent pour les caméras, trinquent au progrès. La realpolitik est leur alibi préféré. Elle justifie tout : les deals d’armes, les contrats gaziers, les silences complices.

Une étoile filante, un dernier signal ?

Trump est une catastrophe, oui. Mais aussi, paradoxalement, une chance. Celle de faire le point. De se demander, enfin, si l’on veut encore de ce monde-là. Si les vraies démocraties veulent continuer à s’auto-détruire à force de cynisme, ou s’il est encore temps de construire autre chose. Un vivre-ensemble plus digne, plus humain. Moins lâche.

Mais bon… soyons honnêtes :

Comme disait Berthe Bérurier, c’est pas demain la vieille.

D’ginto

 

Melenchon, mes excuses.

Melenchon je te présente mes excuses.

Attention à ne pas baisser la garde : les propos du Figaro, et des néotoxiques, le Monde, Libération, et de quelques autres néofascistes télévisuels, toujours prêts à dénigrer Mélenchon, ont failli m’égarer.

En gros on pouvait lire ou entendre que « Jean-Luc Mélenchon rejoint les critiques de la droite et de l’extrême droite sur la justice », ce qui est loin d’etre le cas.

Heureusement « L’usses-tu-cru », le petit neurone qui me sert d’alerte est entré en action.

Après moult recherches, le seul propos que j’ai entendu, dans la conférencede Melenchon c’est

« nous ne sommes pas d’accord avec les mesures exécutoires » propos généraux, en cohérence avec LFI qui a voté contre la loi du 22 décembre 2021, loi qui instaure l’exécution provisoire des peines, n’apportant en rien un soutien quelconque au RN. Tout au long de sa conférence, son attaque contre l’ennemi RN a été constante et virulente. ici

En ce qui me concerne, je suis favorable à l’exécution provisoire des peines, à condition que les juges examinent avec soin les éléments pertinents, ce qu’ils ont l’obligation de faire, tels que les troubles à l’ordre public, la fuite, la récidive… mais pas en fonction de critères sociaux, commerciaux ou politiques, seulement en fonction de faits établis.

Dans le cas précis, les faits sont établis et condamnés, il n’y a pas de crainte de fuite, mais il peut y avoir une crainte de récidive.
Le RN et les autres accusés ont été condamnés pour détournement de fonds publics, mais la défense a consisté à dire qu’ils étaient dans leur droit, ce qui induit une possibilité de récidive.
D’autre part, les juges ont pu décider qu’il pouvait y avoir un trouble à l’ordre public, et là, le RN est victime de son succès dans les statistiques. Quelle image donnerions-nous avec une possible présidente de la République condamnée pour détournement de fonds publics ? Les juges ont aussi pu imaginer qu’à l’instar de Berlusconi ou Trump, la possible présidente de la République chercherait à annuler les décisions de justice prise à son encontre..

Cependant, Mélenchon et d’autres soulignent que le combat contre le RN doit se mener dans les urnes, dans la rue et notamment le 1 er Mai. À aucun moment le RN n’est interdit de présenter un candidat, si la peine de Marine Le Pen est confirmée en appel, et je ne peux pas croire que ce grand parti, fils d’Ordre Nouveau et en place depuis 1972 soit 53 ans n’ai d’autre candidat brillant a proposer.

Les néofascistes télévisuels sont en action : ils nous rabâchent sans cesse la manifestation organisée par le RN,( à quand l’invasion de l’assemblée nationale) et leurs plateaux sont les antichambres du RN.

Les loups sont entrés dans Paris.

Comparer les hommes a des animaux me gêne toujours, et je leur présente mes excuses, ils ne méritent pas ça..

La nuit de l’Iguane

Nous avions déjà atteint des sommets en matière de Présidents de la République, mais aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape avec le Premier ministre.

Emmanuel Macron a puisé dans les rangs des perdants des législatives pour nous imposer l' »iguane » : tranquille, immobile, l’air de rien, mais toujours présent. Un personnage insaisissable, au regard énigmatique, et surtout résilient, s’accrochant à son rocher malgré les tempêtes. Cet homme, c’est François Bayrou, un politicien sans morale, sans honneur et sans pudeur.

L’homme de « Bête à rames » ose aujourd’hui s’offusquer de l’exécution provisoire d’une peine, prétendant à tort qu' »il n’y a qu’en France que l’on fait ça ». Or, de nombreux pays ont des mécanismes similaires : l’Italie, l’Espagne, les États-Unis, l’Allemagne, entre autres.

Non content de contester un principe juridique, il feint d’oublier qu’il a lui-même voté les lois qui l’autorisent. Il persiste et signe à l’Assemblée nationale, où, après les vociférations – heureusement pas en allemand – d’un certain Tanguy(RN), il proclame qu’il faut protéger et respecter les magistrats… avant d’ajouter un « mais », et ce, à deux reprises.

Hier, je soulignais l’opportunité de surveiller la Cour d’appel. Aujourd’hui, les magistrats, respectables et indépendants, ont décidé de rendre leur jugement en juillet 2026. Une rapidité record pour une affaire qui traîne depuis presque dix ans ! On peut estimer que pour ce procès il faudrait habituellement 4 ou 5 ans pour un rendu en cours d’appel.

On peut imaginer que les magistrats ont pris cette déciison  pour étouffer dans l’oeuf les vélléités de désordre public que souhaite le FN . On peut également  imaginer que cette decision soit prise sous la pression des milieux d’extrème droite.

 

Nous sommes gouvernés par des néofascistes, dissimulés sous un vernis républicain : Macron, Bayrou et consorts. Ils se lâchent, et ce n’est qu’un début. Heureusement, des nations démocratiques majeures comme la Hongrie, la Russie ou les États-Unis tentent de nous ramener sur le droit chemin.

Le procès porte principalement sur des détournements de fonds publics, et la sanction est tombée. Pourtant, certains cherchent à détourner l’attention. On veut faire oublier une chose essentielle : sans la main dans le pot de confiture, il n’y aurait pas eu de condamnation.

Autre fait que l’on passe sous silence : Marine Le Pen n’est pas seule dans cette affaire. Ils sont 24 condamnés, y compris le Rassemblement National lui-même. Pourquoi ne réagir que sur la condamnation de la Marine.

Cette situation doit gêner notre « iguane » national, car une autre affaire similaire le concerne : celle des emplois fictifs du MoDem. Des condamnations sévères ont déjà été prononcées, mais, curieusement, François Bayrou, lui, a été relaxé le 5 février 2024. Or, le 8 février, le parquet de Paris a fait appel de cette relaxe, estimant que les faits étaient caractérisés et les preuves suffisantes.

Et là, surprise : aucune date précise n’a été communiquée pour le procès en appel. Le Monde explique sobrement que « les délais pour de telles procédures peuvent varier en fonction de la charge des tribunaux et de la complexité de l’affaire ». Autrement dit, l’affaire sera rejugée… dans un futur indéterminé.

Petit rappel amusant :

Emmanuel Macron a plusieurs fois insisté sur l’intégrité en politique lors de sa première campagne présidentielle en 2017. Un discours marquant eut lieu le 19 février 2017 à Lyon, où il déclara :

« Je veux rendre à la vie publique sa dignité, son efficacité, et la confiance de nos concitoyens. Aucun responsable public ne doit pouvoir être au-dessus des lois. Je ne veux pas qu’un responsable public puisse être élu ou rester en fonction s’il a été condamné pour corruption. »

D’autres moments forts de sa campagne incluent :

  • Discours à Pau (12 avril 2017) : il affirma vouloir une République « exemplaire » et promit une loi de moralisation de la vie publique.
  • Interview à Mediapart (5 mai 2017) : il s’engagea à interdire les emplois familiaux des parlementaires et à renforcer la transparence.

Six ans plus tard, la République exemplaire semble bien loin…Il a proposé et soutenu la candidature de Richard Ferrand à la fonction de president du conseil constitutionnel. Ce monsieur pris lui aussi la main dans le pot de confiture a été sauvé d’un jugement par la prescrition et sa nomination grace a l’abstention du RN.

Monsieur Bayrou, la submersion que vous propagez risque d’etre brune.

Le Rn a la peine. Silence à l’appel, repos.

Plusieurs réactions intéressantes ont émergé autour de la condamnation de la présidente du RN.

Il est utile de rappeler que le Rassemblement National (RN) n’est qu’une version relookée du Front National (FN), mouvement fondé par d’anciens membres du GUD, de l’OAS, des Waffen SS et soutenu par des figures comme Jean-Marie Le Pen et Tixier-Vignancour. Aujourd’hui encore, de nombreux acteurs de cette mouvance, tels qu’Alain Madelin et Gérard Longuet, apparaissent régulièrement sur les plateaux télévisés.

Réactions à la condamnation

La première réaction observée est similaire à celle qui avait suivi la condamnation de Nicolas Sarkozy : l’indignation. Certains estiment qu’un ancien président de la République ou la présidente d’un mouvement politique mérite un traitement différent, notamment en bénéficiant d’un bracelet électronique, alors que les petits délinquants n’ont souvent pas cette opportunité.

Pour ma part, deux réflexions s’imposent :

Le bracelet électronique est toujours préférable à l’enfermement pénitentiaire, quel que soit le condamné.

Le bracelet électronique n’est pas réservé à la sphère politique ou aux grands patrons. Aujourd’hui, environ 18 000 personnes en France purgent leur peine sous bracelet électronique. Cependant, son application n’est pas automatique : elle dépend de plusieurs critères, notamment la disponibilité du dispositif, le personnel de surveillance, la nature du crime ou du délit, la situation domiciliaire du condamné et la durée de la peine (généralement inférieure à deux ans).

Il faut arrêter ces propos complotistes, qui détournent l’attention, sont contre-productifs, même si il est clair que nous ne sommes pas tous égaux devant la justice.

Un marché en expansion

Il est à noter que Dassault investit dans le domaine du bracelet électronique, via la société Geosatis, preuve que ce secteur a de l’avenir. Ironie du sort, si des pilotes de Mirage sont condamnés ils pourront ainsi continuer à « jouer à la guerre » sous surveillance.

Comprendre l’exécution provisoire

Dans le cas présent, la peine de prison prononcée à l’encontre de Marine Le Pen n’est pas assortie d’une exécution provisoire. Seule son inéligibilité l’est, ce qui signifie que tant que le procès en appel n’est pas terminé, si procès en appel il y a, elle ne pourra pas se présenter à une élection.

Le délai moyen pour un jugement en cour d’appel est d’environ 12 à 24 mois, mais il peut varier selon la charge des tribunaux et la nature du litige (civil, pénal, commercial, social). Marine Le Pen fera appel, et son entourage politique fera tout son possible pour que l’audience en appel ait lieu avant la date butoir de décembre 2027, qui correspond au dépôt des signatures nécessaires pour l’élection présidentielle. Appel qui espère-t-elle ne prononcera pas l’inéligibilité.

Il est peu probable que jugement en appel soit rendu avant décembre 2026 pourquoi ?

Dans le cas de l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN), les premières investigations ont débuté en 2016, suite à un signalement du Parlement européen novembre 2024 et s’est conclu le 31 mars 2025 avec le prononcé du jugement. Ainsi, l’ensemble de la procédure a duré environ neuf ans. Dans ce cas, le RN faisait tout pour ralentir la procédure qu’elle veut maintenant accélérer.

La complexité de l’affaire : Une affaire ayant nécessité presque une décennie d’enquête, avec des auditions, des expertises et une accumulation de preuves, ne peut pas être jugée décement en appel de manière expéditive.

La charge des juridictions d’appel : Les cours d’appel sont souvent engorgées, et un procès politique d’envergure ne sera pas nécessairement priorisé.

Le risque d’un renvoi en cassation : Après l’appel, une autre étape possible est la Cour de cassation, qui pourrait encore prolonger la procédure.

Mais cela reste possible,

Si le dossier en appel repose exactement sur les mêmes éléments, sans nouveaux témoignages ou expertises.

Si la cour d’appel décide de statuer rapidement pour des raisons politiques ou organisationnelles.

Mais dans la majorité des cas, une telle affaire pourrait facilement durer 4 à 5 ans en appel, ce qui repousserait une décision définitive bien après l’élection présidentielle de 2027.

 

Une stratégie politique à venir

Il est à prévoir que les soutiens du RN mobiliseront les médias néofascistes masquées, pour plaider la cause de leur leader et dénoncer une justice soi-disant partiale. Ce discours victimisant, déjà amorcé, vise à récupérer du capital politique en jouant sur l’indignation populaire.

À suivre, pour voir si la justice restera indépendante des pressions politiques, médiatiques et populaires.