La nausée

La nausée

Là je ne parle pas de l’oeuvre de Jean Sol Partre cher à Boris Vian, mais de ma propre nausée. Le lynchage médiatique a commencé.

Je ne parlerai pas bien sûr des chaînes publiques, je ne parlerai pas de C…. dont je ne me sens pas capable de citer le nom en entier, mais de BFMTV et de LCI.

Ces minables sont à l’œuvre sur deux axes :

1. Tenter de sauver le soldat Macron. Ils nous annoncent que Macron réfléchit ! Il serait temps, mais connaissant le loustic, je sais que ce sera encore une connerie qui va nous plonger encore plus dans la merde qu’il a accumulée depuis sept ans.

2. Tout faire pour discréditer le NFP. Il ne se passe pas une minute sans que ces crétins ne réduisent le NFP à LFI, il ne se passe pas une minute sans qu’ils ne prononcent Mélenchon. Repoussoir, antisémite, raciste ; mais qui est le véritable repoussoir tel que l’ont identifié les électeurs ? C’est Macron et la famille Le Pen. Ils s’en foutent, occupés à protéger leurs arrières, et mettent tout en œuvre pour que le NFP ne gouverne pas, au profit des inutiles de Renaissance. Ils ont raison, car si le NFP gouverne, leur quiétude va certainement prendre un coup sur la gueule.

Ils me font gerber, et du haut de mes 80 ans, je les conspue.

D’ginto

ne nous endormons pas

 

Nous avons quitté le Petit Prince le 30 juin, il se cachait. Aujourd’hui, il est un peu rassuré, il sort de derrière son réverbère, confiant que sa rose a encore une vie possible. Attention Petit Prince, ta Rose est la personnification de la féminité. Il faut encore planter d’autres fleurs, car nous n’avons obtenu qu’une défaite victorieuse. Le Bordel là, allumeur de vrais berbères, est en embuscade, le Monsieur Bricolage de l’Élysée, complètement dingue, est capable des trucs les plus fous.

Défaite parce que Le Rassemblement National a obtenu une grande majorité de voix au premier tour, ce qui lui assure une manne de 25M par an et, malgré le front républicain qui a globalement bien fonctionné, a augmenté son nombre de députés de 42%, soit 53 sièges (en incluant les candidats traîtres au LR). Défaite parce que nous n’avons pas obtenu la majorité absolue. Défaite parce que la gauche n’augmente son nombre de députés que de 25.

Victoire car le NFP est le bloc politique le plus important à l’Assemblée Nationale, ça nous fait une belle jambe. Pour ce qui concerne les groupes parlementaires, il faut attendre le 18 juillet, je crois, pour connaître officiellement les groupes à l’Assemblée nationale et donc la composition des commissions. Espérons que quelques-uns des députés du bloc NFP, mais non inscrits dans un des partis qui le compose, vont se déplacer au PC afin qu’ils aient un groupe à l’Assemblée. Qu’en sera-t-il des autres ? Le groupe LFI sera-t-il encore le plus important du NFP ? Victoire encore parce que Ensemble a pris une bonne claque dans sa gueule, perdant 95 sièges.

Le résultat de tout cela est que les électeurs vont guetter comme le lait sur le feu l’action du gouvernement, et surtout du parlement, et si par malheur nous replongeons dans les magouilles, dans l’inefficacité, nous faisons le lit du RN qui aux prochaines élections risqueraient de l’emporter. Combien de citoyens seraient-ils prêts à un nouveau front républicain, combien diraient « tout çà pour çà ». Mesdames, messieurs les députés, ne faites pas les cons, souvenez-vous que nous sommes dans un régime parlementaire. Souvenez-vous aussi que vous avez été élus par des citoyens. Ce serait bien si la gauche et d’autres pourquoi pas, renouaient avec le monde rural, ouvrier        la représentativité est toujours aussi nulle, 26 élus sur 577 pour le monde des ouvriers et employés.

Mesdames et messieurs les Zélus de NFP, ne faite pas plaisir aux médias, à monsieur Bricolage, qui font tout ce qu’ils peuvent pour vous faire exploser, restés un bloc uni.

Combien il serait ridicule d’avoir fait front républicain pour contrer l’Affront National et ensuite ne rien faire. Les uns et les autres vont-ils se souvenir que s’ils ont été élus, c’est grâce à NFP ou ENS ? Les LR et diverses droites se souviendront-ils qu’ils sont élus en majeure partie grâce aux désistements alors que leur parti a refusé le désistement ?

Ta rose est mal représentée, l’imparité à bien fonctionnée, la nouvelle Assemblée nationale compte 215 femmes et 362 hommes!

Tu vois mon Petit Prince, les graines de nouvelles fleurs ont été plantées, encore faut-il les respecter, les arroser, en prendre soin.

D’ginto.

PS France Info affiche la couleur: on peut lire sur le site:

Le parti d’extrême droite et ses alliés sont arrivés troisièmes au second tour des législatives, derrière le Nouveau Front populaire et la coalition présidentielle Ensemble. La faute à des désistements dans l’entre-deux-tours, qui ont pénalisé les candidats RN.

François, tu déconnes.


Eh bien François, courage fuyons ?

Sous prétexte de graves divergences avec Mélenchon, tu quittes LFI, mais c’est tous les autres acteurs, les adhérents, les soutiens que tu abandonnes, alors que beaucoup d’entre nous te prenaient pour le mec qui monte et qui va s’imposer.

Ça la fout mal.

S’il y a des problèmes internes à LFI, le mieux c’est de les combattre, pas de se casser. En agissant ainsi, tu réduis LFI à tes problèmes avec Mélenchon, accréditant la thèse des Bolloréistes.

La première grande figure à se casser, en 2019 (je crois), était Charlotte Girard, artisane et rédactrice de l’AEC. Elle a exposé ses problèmes avec LFI (Mélenchon), mais elle ne l’a pas fait entre deux tours de législatives, en donnant du grain à moudre aux Bolloréistes. Elle l’a fait calmement, sereinement mais fermement. Charlotte a remis en cause le changement profond survenu à LFI, qui passe de la révolution citoyenne et l’éducation populaire à une volonté de pouvoir, au gré des institutions, avec une équipe coupée de la base, ignorante du monde rural.

Tu es installé dans LFI depuis assez longtemps pour avoir vécu les mêmes problèmes que Charlotte, mais à l’époque tu ne bougeais pas. Ton attitude aujourd’hui ressemble trop à celle du mec qui se désolidarise afin de gagner un poste dans la première circonscription de la Somme, en cherchant à racoler auprès des électeurs de Ensemble qui s’est désisté in extremis. C’est mon analyse, et sauf explications pertinentes de ta part, je resterai sur ma déception.

« La déception engendre l’animosité. » W. Churchill.

Je reproduis ici le magnifique texte de Charlotte lorsqu’elle a quitté LFI ! À quand un texte de ta part ? Et tâche d’être crédible si tu en écris un.

Les chemins

Mes cher.e.s camarades,

Je n’ai jamais voulu déranger. J’ai été élevée comme ça. Quand les désaccords sont venus, j’aurais beaucoup donné pour pouvoir partir sur la pointe des pieds. On m’a dit alors que ça n’allait pas être possible. Se rendre à l’évidence : ni vous, ni les journalistes n’auraient laissé faire. Vous, parce que vous auriez voulu comprendre davantage ; les journalistes, parce qu’on ne va tout de même pas laisser passer une telle occasion de montrer les dissensions dans la France insoumise.

Comment faire alors pour dire ce qu’il y a à dire …et pour partir ? Surtout quand il n’y a pas de lieu permettant de s’adresser aux insoumis.es sans qu’une nuée de caméras et de micros fasse écran entre vous et moi.

J’avais d’abord pensé venir avec d’extravagantes lunettes noires comme maître Gims et lire ce texte à l’Assemblée représentative. Puis j’ai pensé faire lire le texte par mon amie Manon Le Bretton à la même Assemblée. Mais là encore c’était perdu d’avance : mes cheveux m’auraient trahie et puis c’était risquer de déranger davantage les débats à venir dans l’Assemblée. Autant que vous puissiez travailler en pleine connaissance du nouveau contexte et sans surprise.

Alors pourquoi je quitte mes fonctions de coordination du programme et pourquoi j’arrête ma participation à la France insoumise ?

La question de ma mise en retrait n’est plus posée. C’est un fait acquis. Mais être là sans être là, ce n’est une situation confortable pour personne ; ni pour la France insoumise, ni pour moi. Toute la difficulté était de trouver la bonne distance : la distance respectueuse.

Respectueuse vis-à-vis des camarades pleinement engagés et sincères, qui, en particulier, faisaient la campagne des européennes. Ne pas exprimer de divergences sur la ligne comme sur la stratégie au risque d’ajouter encore plus de trouble et de difficulté. Et puis ce n’est pas quand la campagne est lancée qu’on jette le doute, surtout depuis une dernière place. Or ces doutes exprimés lors de la constitution de la liste et de la rédaction chaotique du programme n’ont pas trouvé de cadre où être travaillés et élaborés suffisamment pour qu’il en sorte une perspective claire et partagée ; en l’occurrence une véritable stratégie politique qui oriente à proprement parler la campagne et, au-delà, le mouvement lui-même.

Respectueuse vis-à-vis de moi-même aussi. Ne pas battre les estrades avec des directives au mieux brouillées, au pire contraires à mes préférences et mes raisonnements. Il n’en sortirait rien de bon et rien du niveau de conviction qui avait été celui de la présidentielle. Souvenons-nous de la présidentielle. Des interventions toujours fondées sur l’explication, jamais sur l’invective. Une anticipation précieuse qui avait permis que tout le monde s’approprie les contenus chemin faisant. Parler à l’intelligence. Mes camarades des ateliers des lois et des méthodes d’éducation populaire savent bien de quoi il s’agit.

La campagne est passée. Les camarades sont restés avec leurs questions pendant tout ce temps, quoique certains, dont je suis, ont alerté, à plusieurs reprises, au sujet du fonctionnement – juste le fonctionnement – de la France insoumise. Il avait été dit que des réponses seraient données après les Européennes. C’est ce qui devrait avoir lieu lors et à la suite de l’Assemblée représentative. C’est une bonne chose si ça arrive.

Mais pour ma part, le chemin fléché par la France insoumise s’arrête. J’ai donné tout ce que je pouvais tant que je pensais que l’outil – le mouvement – était conforme au but – la révolution citoyenne. Mais je n’en ai plus la certitude et je n’ai pas la certitude non plus que les efforts qu’il faudrait fournir pour obtenir la refondation interne de l’outil seront au rendez-vous. Que ma défiance ne soit pas un obstacle à l’aspiration au changement et à l’effort de réflexion collective qui aura lieu. De toutes façons il n’y a pas d’autre voie que le collectif. Allons au bout de l’explication.

Ma défiance porte sur l’outil d’abord. La désorganisation que je ne suis pas seule à déplorer produit une telle perte d’énergie que c’en est désespérant. Or les voies pour y remédier demeurent opaques et difficiles à emprunter. Il n’y a pas de mode d’emploi, ni pour utiliser, ni pour réparer. Il est donc aussi usant de faire que de chercher un moyen de faire. Résultat : tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. Or une dynamique politique – surtout révolutionnaire – dépend de la capacité des militants à s’approprier des raisonnements, c’est-à-dire potentiellement à les contester. Cette option est obstruée pour le moment, d’autant plus que dernièrement, on a eu parfois du mal à identifier avec quoi être d’accord ou pas. Le reproche d’inefficacité se confond finalement avec celui du manque de démocratie. J’en prends ma part. Juste après les législatives, je n’ai pas réussi à convaincre que le chantier de l’organisation était nécessaire et urgent.

Après le début de la campagne des Européennes, les Gilets jaunes ont fait irruption. Hors de tout ce que ce mouvement nous a fait découvrir sur la capacité de mobilisation vivace des gens, il nous a dit beaucoup sur notre organisation, en particulier l’écart que nous n’avons pas comblé entre le monde militant institutionnel et les gens. C’est la seconde raison qui me conduit à penser que l’outil, trop tourné vers l’exercice institutionnel du pouvoir, en l’occurrence l’exploitation du seul contre-pouvoir parlementaire que nous avons encore, n’a pas permis de travailler à réduire cet écart. Or la révolution citoyenne dépend essentiellement du succès de la jonction entre ce que le mouvement insoumis produit idéologiquement et le peuple. Sur le fond, on a touché du doigt cette rencontre quand on a réalisé que les revendications étaient les mêmes que celles de l’Avenir en commun. Et pourtant la jonction n’a pas eu lieu.

La forme institutionnalisée de notre mouvement ajoutée à son expression électoraliste ont révélé deux handicaps auxquels il n’était pourtant pas possible d’échapper. Un mouvement même gazeux est un groupement politique régi par la constitution et la loi. Et nous présentions une liste aux élections en cours. Il n’est pas question ici de prétendre que nous n’aurions pas dû. Cet état de fait a permis de réaliser le caractère auto-contradictoire de notre situation.

L’exercice du pouvoir dans le cadre stérilisant de la Ve République – serait-ce un contre-pouvoir aussi énergiquement et brillamment investi par le groupe insoumis à l’Assemblée nationale – produit une défiance immédiate du peuple lorsqu’il prend conscience de ce que précisément ce cadre est hostile. Lorsque la répression atteint un tel niveau de violence, non seulement la démobilisation par l’effroi augmente, mais il n’est plus possible de distinguer un consentement minimal aux règles qui permettent des expressions politiques comme la nôtre et une compromission avec le pouvoir qui menace. Dans ce contexte de grande violence – et il n’est pas possible qu’un projet aussi alternatif que l’Avenir en commun n’y conduise pas par réaction du pouvoir oligarchique –, l’outil FI identifié à la conquête du pouvoir en Ve République ne peut suffire à produire cette jonction incontournable. J’ajoute qu’il ne faut pas confondre cette jonction avec une approbation électorale. Ce qu’il faut rechercher est un niveau de conscience populaire acquise non seulement à ce qu’il existe une oligarchie bien identifiée qui est dangereuse pour soi socialement et écologiquement, mais aussi à l’idée qu’un rôle politique légitime incombe souverainement à soi en tant que peuple. Rien de nouveau ici ; c’est la stratégie de l’ère du peuple.

Mais c’est l’instrument pour produire ce niveau de conscience menant à la révolution citoyenne qui pose problème et qu’il faut résoudre. Une piste a été suggérée, celle des « cercles constituants », ni un parti, ni une association, sans doute encore un mouvement ; à ceci près qu’ils n’ont pas d’objectif électoraliste et qu’ils ne concurrencent donc pas l’outil FI tourné vers la conquête du pouvoir d’État en Ve République. Et s’il s’agissait au fond de distinguer la perspective constituante et la perspective électorale sans pour autant les opposer ?

C’est ce questionnement qui gît sous les demandes de réflexion sur le fonctionnement ; pas une minable demande de reconnaissance individuelle.

Comme il ne m’apparaît pas qu’on ait bien perçu cet enjeu soit en niant avec constance la dimension centrale de l’objection relative au fonctionnement, soit en persévérant dans une ambition de sauvetage à court-terme de l’outil, je préfère me libérer des préoccupations et projections qui m’éloignent de cette recherche.

En attendant, nos chemins se séparent ici pour les raisons que j’ai dites avec la certitude que rien n’a été vain.

La suggestion poétique est de Manon Le Bretton. Voici cet extrait de Caminante no hay camino du poète républicain espagnol Antonio Machado.

Caminante, son tus huellas [Toi qui marches, ce sont tes traces]

el camino y nada más; [qui font le chemin, rien d’autre ;]

caminante, no hay camino, [toi qui marches, il n’existe pas de chemin,]

se hace camino al andar. [le chemin se fait en marchant.]

Al andar se hace camino [En marchant on fait le chemin]

y al volver la vista atrás [et lorsqu’on se retourne]

se ve la senda que nunca [on voit le sentier que jamais]

se ha de volver a pisar. [on n’empruntera à nouveau.]

J’ajouterais le vers qui précède et que Manon ne m’avait pas suggéré :

Nunca perseguí la gloria. [Je n’ai jamais cherché la gloire.]

À vous, camarades de lutte.

Charlotte.

D’Ginto.

cauchemard

J’en ai marre des gens qui pensent, réfléchissent, pèsent le pour et le contre. C’est trop tard, le problème aujourd’hui n’est plus de savoir si la retraite, si les dividendes, si le SMIC, si la police, si l’insécurité… non bordel, le problème c’est RN ou pas, ou tout du moins, moins.

J’ai entendu de-ci de-là que certains de mes copains se tâtaient. Dans notre circonscription, abstention ou Brun ? Non mais c’est quoi ce bordel, peut-on hésiter une seconde ? Là, je ne vous parle pas de Brun, dont je pense le plus grand rien, je m’en tamponne, mais êtes-vous intoxiqués par l’offensive médiatique bolloréiste ou étatique au point de ne pas vouloir voter Florence. Raciste ? Antisémite ? Antirépublicaine, Florence ?

Pour ce qui me concerne, Florence Pallote, je m’en balance, la méthode pour l’investir me fait gerber, mais je ne veux pas du FN. Bientôt, il sera trop tard et je vous entends déjà, dans un an ou deux, comme cela s’est passé pour l’élection du taré psychique, dire « si j’aurais su, j’aurais pas votu comme ça ».

Moi, Abraham Licol, je donne des consignes de vote claires : pas une voix pour le FN, pas une voix pour Brun, dont je me contrefous totalement, pas d’abstentions. Oui, pendant des années je n’ai pas voté aux présidentielles, depuis la prise de pouvoir de Mitterrand au congrès d’Épinay, mais aujourd’hui le problème n’est plus le choix entre deux connards, mais entre deux modes de société, entre deux républiques, l’agonisante actuelle ou celle que nous pourrions inventer.

Ne faites pas les cons, boutez le FN hors de France !

Abraham Licol.

Ne baissons pas les bras.

Dans notre circonscription, que comprendre ?

Avant de comprendre, une certitude : Monsieur Fabrice Brun, ancien LR, se présente et se maintient sous l’étiquette divers droite. Pourquoi ?

Deux solutions : soit il n’a pas osé suivre Ciotti, soit il se réserve de choisir son camp si, par hasard, il était élu.

Les conséquences de son maintien sont difficiles à prévoir. S’il s’était désisté, pour qui auraient voté ses partisans ? En se maintenant, il retire des voix à l’extrême droite et constitue ainsi un barrage républicain au RN.

La conclusion est simple : il ne faut pas baisser les bras, il faut se mobiliser et voter en masse pour le Nouveau Front Populaire. Mobiliser, cela ne signifie pas organiser des réunions à Aubenas ou Les Vans entre citoyens convaincus, mais partout dans les petits villages, ces oubliés de LFI.

Pas une voix de gauche ne doit aller au RN ou à Brun.

Je suis presque prêt à remercier Brun de son maintien.

Dans les deux autres circonscriptions, les duels sont engagés et espérons que le Nouveau Front Républicain saura résister aux manœuvres des journalistes qui diabolisent de façon abjecte le Nouveau Front Populaire en raison de son engagement auprès de LFI et du « grand méchant Mélenchon ». Résistons à Bolloré, à Fogiel et à leurs délégués dont je tais le nom tellement ils me dégoûtent.

Un petit sketch de Blanche Gardin pour conclure, qui vient de découvrir, comme moi, qu’elle était antisémite..       ICI

D’GINTO

quikatrouvé un buzz

Sur le cul,

Mélenchon a fait une déclaration au soir des élections législatives de dimanche, comme tous les leaders politiques.

Les animateurs-journalistes étaient bien ennuyés, ne trouvant rien à dire pour justifier leur discours habituel sur l’antisémitisme, le racisme, la violence des propos. Ils ont cherché, et un petit malin a trouvé : « Mélenchon a parlé en premier et les leaders des autres groupes du Front populaire sont furieux. » Je n’ai entendu nulle part que certains étaient furieux. D’autre part, la décision de désistement était déjà prise avant les résultats, donc la branlette des animateurs est d’une stupidité sans nom.

Ceci étant, il semble normal que Mélenchon, le JAZ* de la gauche, soit le premier à annoncer la décision collective.

Mais il y a un autre petit minable qui pense avoir trouvé le buzz : derrière Mélenchon se tient Rima Hassan, juriste française d’origine palestinienne, née le 28 avril 1992 dans le camp de réfugiés palestiniens de Neirab, près d’Alep (Syrie), et quelle horreur, elle porte le keffieh, emblème du peuple palestinien. Et puis, vous allez voir qu’elle est binationale si ça se trouve.

Et en avant, soutien au Hamas, intolérable… Droite et extrême droite s’époumonent avec l’animateur. Ils faisaient beaucoup moins de bruit quand les élèves de Sciences Po, le 12 mars, en soutien au peuple palestinien, arboraient le keffieh.

Quoi de plus normal qu’une Palestinienne soutienne le peuple palestinien ? Christian Barbier serait-il le seul à avoir le droit de porter une écharpe, et rouge en plus ?

Cela laisse présager de bons moments de la part de ces influenceurs de plateaux.

Il est clair que ce buzz ne va pas arranger les affaires du Nouveau Front Populaire, mais doit-on, comme au FN, cacher ses opinions ?

D’ginto

*Pour les d’jeuns, JAZ est une marque ancienne mythique de réveils matin.

Histoire longue et mémoire courte.

Je ne m’adresse pas ici aux candidats qui doivent mesurer, par leurs désistements, le danger que représente une majorité FN, je ne m’adresse pas aux électeurs qui votent autre chose que FN, non je m’adresse aux électeurs du FN.
Bien évidement je ne m’adresse pas aux irréductibles du FN, qui sont finalement assez peu nombreux mais qui avancent maquillés, grimés. Comme dirait Albert Meslay, je me retourne et je me grime, pif paf pif paf, « Adhérent du FN jeune : Oui tout le monde est égaux, surtout nous les bons aryens ». Ceux là, négationnistes, adeptes du « détail de l’histoire » que sont les chambres à gaz, casseurs de « bougnouls », de « youpins » et de « négros », sont bien là, parmi les candidats.
Non je m’adresse à ceux qui se préparent à voter FN, déçus de la droite, déçus du peuple de gauche que Mitterrand et tous ces successeurs ont précipités dans les bras du FN.
Ne vous laissez pas abuser.
Nous avons déjà pu apprécier l’attitude de ces gens, dès le retour des urnes des européennes, qui ne manient que la calomnie, la diffamation, qui reculent sur toutes les propositions qu’ils ont faites, et qui une fois élus ne feront rien, ne pourront rien faire, à moins de tomber complètement dans un régime dictatorial.
La phrase insoutenable que nous entendons, ‘on ne les a jamais essayé’ est complètement hors cadre. Avons nous oublié l’histoire, avons nous oublié le régime de vichy, que nous n’avons pas essayé, mais pratiqué et qui a « fourni » environ 100000 juifs, aux Nazis. Avons nous oublié que ce régime, ancêtre du FN, fût au pouvoir. Avons nous oublié que l’un des créateurs du FN, Jean-marie Le Pen considère les chambres à gaz comme un détail de l’histoire et cet homme fût plusieurs fois jugé pour apologie de crime de guerre, contestation de crime contre l’humanité, provocation à la haine,à la discrimination et à la violence raciale.
Pour faire bonne figure, il est exclu du FN, mais reste Président d’honneur du FN jusqu’en 2018. Honneur vous avez dit ?
Pour rafraîchir ou compléter la mémoire de ceux qui se préparent à voter FN, un peu d’histoire.

En 1949 on démarre avec Jeune Nation dont un des fondateurs, avec les frères Sidos est l’avocat Jean-louis Tixier Vignancour ancien député et ancien secrétaire général adjoint à l’Information du régime de vivhy.
On poursuit avec la FEN en 1960, fédération des étudiants nationalistes qui sévit et s’oppose à l’UNEF.
En 1964 la FEN fait scission et voit naître le Mouvemenr Occident, avec pour dirigeants, on se rapproche, Alain Robert, Gérard Longuet, Alain Madelin, et François Duprat. On voit beaucoup en ce moment sur les plateaux, Gérard Longuet. Le GUD, dissous par Dardmalin il y a peu,apparaît également à ce moment.
À la disparition du Mouvement Occident, apparaît un nouveau beau bébé, en 1969, Ordre Nouveau, même appellation que la doctrine nazie, Neuordnung.
Ordre Nouveau donnera naissance au Front National, avec une belle brochette de fondateurs ;
Jean-marie Le Pen, le sympathisant néonazis François Duprat, les anciens Waffen ss Pierre Bousquet et Léon Gaultier, Roger Holeindre membre de l’OAS.
Depuis on a tenté de redorer le blason en passant un petit coup de bleu marine, mais ce n’est qu’un cache misère.
Voilà un résumé succin de l’histoire du FN que vous vous apprêtez à mettre au pouvoir.

Électeurs du FN, Ne vous laissez pas lobotomiser par la télé, réveillez vous !
D’ginto

legislatives

 

Dans notre département, le RN arrive en tête dans les 3 circonscriptions.

Mais, si les propositions républicaines des états major sont suivies,

on devrait avoir au deuxième tour

première :

Celine porquet RN 39,94

saulignac UG 38,25

deuxième :

Vincent TREBUCHET UXD –  Rassemblement national-LR 35.76 %

Michèle VICTORY UG –  Nouveau Front populaire 24.97 %

 

troisième :

Cyrille GRANGIER N –  Rassemblement national 31.95 %

Florence PALLOT, Nouveau Front populaire, 28.31%

 

Nous aurons donc l’occasion d’apprécier dès mardi soir le côté républicain de :

dans la première

severine gineys ens 12,22

dans la deuxième

Laurence HEYDEL GRILLERE –  Ensemble17.43

Jean-Paul VALLON, Divers droite, 15.39%

Dans la troisième

Fabrice BRUN, Divers droite, 26.48%

encore que dans son cas on ne sait pas quel parti il représente ?

Ces candidats du premier tour se désisterons-t-ils ou seront-ils des supports du RN

Les résultats de notre village

—————————————————————————–circonscription Lablachère

cyrile Grangier (Ballotage) Rassemblement National 31,95% 31,06%
Florence Pallot (Ballotage) Union de la gauche 28,31% 25,30%
Fabrice Brun (Ballotage) Divers droite 26,48% 31,14%
Quentin Bonnetain Ensemble ! (Majorité présidentielle) 10,43% 9,53%
Christophe Marchisio Extrême gauche 0,84% 0,80%
Jacques Marcesse Reconquête ! 0,83% 1,04%
Laurent Touzet Régionaliste 0,58% 0,48%
Alexandre Faure Extrême gauche 0,57% 0,64%
Félix Zaguedoun-Reynaud Divers 0,01% 0,00%

Les fans de Reconquête avec un score ridicule ont voté à Lablachère plus que la moyenne de la circonscription.

À suivre.

D’Ginto

Congés payés

Notre correspondant à Montpelier a recueilli en micro trottoir ce témoignage émouvant.
Elle fête les congés payés instaurés par le Front Populaire.

témoignage émouvant mais qui reflète un certain pessimisme de notre correspondant.

Des bretons interrogés disent unanimement, « si on avait su on aurait voté autrement aux zooropéennes. »
Ils ajoutent: « Tu vas voir ta gueule à la récrée ». Auraient-ils l’intention de bouter les horribles hors de Bretagne alors que les quatre départements bretons ont été montrés par les esperts comme les départements ayant le plus perdu les pédales.
Abraham D’ginto.

Animaux versus les Humains.

Ne dormons pas en paix, braves gens, et rêvons que l’amour de la vie va vaincre.
Rêvons que la bêtise, pas congénitale il y a toujours de l’espoir, du peuple des téléspectateurs, ne va pas prendre le dessus.
Là, demain, il ne s’agit pas de changer de chaîne, mais de mode de société. Dans le mode de société dont je rêve, la télé retrouverait ses ambitions initiales, informer et cultiver.
Un connard d’animateur (il a hélas sa carte de journaliste) ose dire : « voici les informations qui vont vous permettre de vous faire une opinion ». Bla bla, directement il peut dire : « voici les informations qui vont vous permettre de bouffer l’opinion du Jupiter ». Le grand peuple des perroquets répète : « j’ai entendu à la télé, j’ai vu à la télé ». D’accord Noël, ce n’est pas sympa de comparer les hommes aux animaux, pas sympa pour les animaux.
Récemment, le 7 octobre, nous avons entendu dire, à propos des assassins du Hamas, ce sont des loups, des monstres. Pas d’accord, ce sont des hommes et ça, ça vous fait chier.
Sous le gouvernement Pétain, ce n’étaient pas des loups, qui ont proposé 11000 enfants juifs, car ils ne pouvaient assurer la demande des Allemands en juifs adultes, c’étaient des élus, des fonctionnaires qui chiaient sur le droit de désobéissance, sur l’humanité, occupés à remplir leur petite vie minable.
Des salopards qui, la veille, collaboraient avec l’occupant, tondaient des femmes en les accusant de collaboration horizontale, certaines d’entre elles s’allongeaient pour faire bouffer les gosses qu’elles avaient eus avec un homme aujourd’hui mort ou prisonnier, d’autres étaient amoureuses, « on met des couleurs aux chemises, sous la chemise il y a la peau » (ASSO). ICI
Les fondateurs du FN, ce ne sont pas des loups ou des monstres, ce sont des hommes, Waffen-SS, OAS, Occident… et leurs ayant-droits, droits dans leurs bottes, se maquillent en espérant dédiaboliser leur parti, et bordel ça marche.
Je ne suis pas compétent en matière de prostitution, mais j’ai toujours su faire la différence entre une jeune prostituée et une prostituée âgée, maquillée comme les « putes » de Siné. J’ai habité à côté de la rue St-Denis assez longtemps et discuté assez longtemps avec les prostituées de mon immeuble pour comprendre, et là je ne parle que de celles qui étaient libres et volontaires, leur démarche, qu’aucune n’a jamais souhaité de gaieté de cœur, ni de cul. Je gardais souvent, avec ma compagne de l’époque, les gosses de certaines d’entre elles, pendant que « maman allait au travail ».
Je ne sais plus où j’en suis, mais ça c’est fréquent et je m’en tamponne, je me vide.
Demain, votons Nouveau Front Populaire, ou s’il y a dissidence, votons pour celle ou celui qui a le plus de possibilités de battre RN.
Abraham D’ginto.