Ni d’yeux ni mètre.

Comment voulez vous que le petit Monarc prennent des bonnes mesures, aveugle, et privé de  l’outil principal pour les mesurer, l’humanité.

Il a osé, ce mec ne manque pas d’air. Il a osé appelé le mouvement qu’il veut créer après les législatives(tiens tiens) le Conseil National de Refondation. C’est rigolo, je crois avoir entendu Mélenchon parler de refondation, avec la sixième république, je crois avoir entendu parler récemment de la refondation de la gauche. Je pense que beaucoup de gens doivent se retourner dans leurs tombes ou, pour les vivants, être écœurés, ceux du Conseil National de la Résistance, mouvement à qui on doit beaucoup. Ce mouvement a été créé en 1944, période qui nécessitait une effort national, une solidarité. Le petit con essaye de nous faire croire que nous vivons la même période. Bien sûre il s’était intitulé chef de guerre avec la Covid, (en conseil restreint donc secret), un chef de guerre sans les armes pour lutter, il est encore chef de guerre en téléphonant deux heures par jour au criminel Poutine.

« IL AVAIT À PEINE DIX-HUIT ANS ET IL AVAIT DÉJÀ UN BAGOUT DU TONNERRE DE DIEU POUR EXHIBER SES SALOPERIES. (QUENEAU) »

Sans vergogne, le vilain garnement s’en prend à son prédécesseur Macron Premier, «Les Français sont fatigués des réformes qui viennent d’en haut. Ils ont plus de bon sens que les circulaires. Paris doit être au service du terrain. ». Un petit tacle pour Hidalgo, en tous cas, il affiche clairement que la France est pour lui limitée à Paris, le terrain étant limitée aux cercles financiers, aux riches. Il aurait pu dire, « le gouvernement doit être au service du peuple« . Mais même au théâtre,  il avait du mal à dire « peuple ». Victor Hugo avait moins de mal, par exemple: « le plus excellent symbole du peuple c’est le pavé. On marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête. » Victor, si tu savais, il n’y a plus de pavés. En passant nous pouvons admirer le tacle de Macron Second envers ses gouvernements, qui n’étaient donc pas au service du terrain(?).

Son projet de refondation, que cache-t-il en vérité ? Il a les jetons et cherche de l’air, enfoncé dans la vase de ses circonvolutions capitalocéniques.

Il officialise le fait qu’il veut soumettre les parlementaires à des décisions prisent par le cnr, dont il sera le patron.. Bien sûre il se passera de ce cnr, si il obtient une majorité confortable à l’assemblée nationale, majorité constituée de paillassons, spécialistes du vote à l’aveugle. On note tout de même que certains candidats de LREM ne souhaitent pas sa présence sur leurs affiches électorales.

Il le conservera si la gauche obtient la majorité ou si elle devient le groupe d’opposition le plus important. Il mettra en route son usine à gaz et demandera aux parlementaires de signer. Gageons qu’il y va y avoir su sport dans l’air.

Il propose le dialogue avec toutes les institutions, les syndicats, les forces politiques, économiques.…….. ; mais en même temps, lui qui ne veut plus des décisions qui viennent d’en haut, dit :       « Dès cet été sera votée la loi pouvoir d’achat et un texte de simplification et d’urgence pour les projets d’énergie………quant au travail sur la réforme des retraites, qui est indispensable au financement de nos transformations, il commencera après ce conseil et la réforme entrera en vigueur dès l’été 2023.

Enfin, son intégrité ne peut qu’être remise en cause, comment croire que ce beau parleur est capable d’honnêteté, de dialogues quand on voit ce que sont devenus les cahiers de doléances du Grand Débat, oubliés dans les caves des municipalités, comment le croire quand on se souvient qu’il promettait de conserver intactes les conclusions et propositions de la convention citoyenne pour le climat, et qu’il en a retiré tout ce qui pouvait gêner ses potes pollueurs. Il faut lui reconnaître malgré tout une fidélité à toute épreuve, quand il soutient deux ministres présumés innocents d’accusations de viols.

Comment ne pas frissonner quand il déclare au sujet de l’invasion de l’Ukraine, avec toutes les horreurs commises par l’armée russe. « pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie par les voies diplomatiques ». Futé ça et digne de ce chef de guerre, « attendons la fin de la guerre puis regardons comment l’arrêter. » Les voix diplomatiques avec un criminel de guerre ? Vous me direz Bush n’a pas été traîné devant le tribunal pénal international, ni Benjamin Netanyahou, ni certains responsables Français avec le massacre génocidaire du Rwanda……

Bref une nouvelle fois démagogie, arrogance, esbroufe.

Je lui conseille de lire le programme de LFI, publié depuis 2016, l’Avenir en Commun ou si je ne me trompe beaucoup des idées qu’il expose y sont déclinées, documentées. Il a osé dire encore « Je vois dans le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Madame Le Pen un projet de désordre et de soumission ». Admirez la syntaxe, Jean-luc mais Madame. Il prend bien la précaution, à chaque fois qu’il cite Mélenchon d’y associer Madame Le Pen.Il ajoute :  » ils expliquent qu’il faut sortir de nos alliances, de l’Europe et bâtir des alliances stratégiques avec la Russie. C’est la soumission à la Russie ». Mélenchon parle d’alliance avec la Russie, pas avec Poutine! Quels propos minables. Un président de la république aux abois qui ne trouve d’autres solutions pour gagner que de faire peur.

Je voulais terminer par une comparaison, mais j’ai trop de respect pour les animaux.

Que dire encore, que ce mec est définitivement un danger?

Jean Tonique.

 

 

petits esprits, cachez-vous!

« On naît seul, on meurt seul »,(Orson Welles), « pour être « tous », en harmonie, entre la naissance et la mort, aimer la vie, aimer les autres devrait suffire »(Jean Tonique)…

Les adeptes de Farenheit 451 n’arriveront pas à m’empapaouter.

Mon papier (Le droit sur la détente, http://jeanluclevecque.fr/le-droit-sur-la-detente/ m’a valu quelques réflexions acerbes et anonymes(croient ils ou croient-t-elles).

Ce qui n’était qu’un petit exercice de détente, dans cette période ou la morosité et la dépression grimpent à une allure folle, vu par ces rétrécis du bulbe mon texte devient un pamphlet machiste prônant la violence faite aux femmes.

Que certaines féministes à œillères, que la « famille pour tous » (pas la mienne surtout), que les cons me lâchent les baskets et continuent à se régaler avec Dubosc, Bigard, ……..

Heureusement que les féministes dont auxquelles desquelles je cause ne sont pas représentatives d’un mouvement qui, tel l’océan, à ses vagues, son flux et son reflux depuis la nuit des temps. J’ai d’excellents souvenirs avec les Pétroleuses du Bvd Saint-Germain qui n’étaient pourtant pas tendres avec la gente masculine.

Le féminisme existait-t-il dans les cavernes, les grottes, le jour de la big érection, nous ne le sauront que lorsque les chercheurs auront terminé l’étude des desseins, des zobjets épargnés par le temps.

Dès que l’écriture existe, qu’elle s’inscrit sur la pierre ou le papyrus nous avons des traces.

De Socrate et Antisthène à BalanceTonPorc, en passant par les Suffragettes, Olympe de Gouze, Simone de Beauvoir, Helke Sander et Sigrid Rüger avec le coup de tomate en 68, Me Too, ni Putes ni soumises, les Femen, les vagues féministes se succèdent ne se ressemblent pas, malgré une revendication commune, la reconnaissance de leur intelligence égale à celle des hommes. Une petite dernière animée par Anne Boistard, Balance Ton Agency, qui s’attaque au harcèlement, aux agressions sexuelles dans les agences de PUB. Dans les agences de pub, alors là tu m’étonnes!

Un certain nombre d’ambiguïtés pourraient être levées par les linguistes.

Quand on parle des humains en général, regroupant les deux genres on dit homme ?

« la déclaration de droits de l’homme ». « la déclaration des droits des humains » serait plus approprié, mais c’est pas beau.

Dans la même devise on lit « et du citoyen ». Nous savons tous que dans ce cas, sont considérés aussi bien les hommes que les femmes, grâce, à cause d’une vieille règle grammaticale, « dans une phrase, le masculin l’emporte sur le féminin ». Règle établie par des « hommes » qui prétendaient que « le genre masculin est plus noble que le genre féminin ». Aucun doute sur le fait que cette règle est pétrie de machisme. Mais comment faire si ce n’est de tirer au sort, de faire un référendum, pour choisir la règle grammaticale la plus appropriée mais surtout qu’on ne vienne pas nous faire chier avec l’écriture intuitive, mort annoncée de la littérature de la poésie. Pour ce qui me concerne la règle grammaticale peut-être inversée, je m’en contrefous.

Mais si ces problèmes peuvent être réglés par la grammaire, la linguistique, qu’en est-il du reste.

Quel reste ? Il y a un problème ? Non tu m’déconnes !

«Te fous pas de ma gueule Tonique me dit Berthe, tu sais foutre bien qu’on cause du blème de légalisation de la femme et de l’homme. Les pets de la dame aux clebs qui vont tomber sur la gueule des zobs le jour ou on va se la péter feront passer la gégène pour une douceur angevine. pas la gégène pour la radio, mais celle chère à Massu pour caresser tes bijoux de famille ».

Bon voilà le problème est posé, et ma première réaction est la suivante :

La parité est un affront f it aux femmes. On dit bien une paire de couilles et pourtant une est plus longue que l’autre !

Il y a longtemps longtemps que les femmes ont montré que leurs capacités intellectuelles valent largement celles des hommes, si je voulais pécho j’ajouterai pervers, « sinon plus ».

Ma deuxième réflexion est qu’aussi longtemps que l’on voudra genrer des situations communes aux deux sexes, on sera toujours dans une attitude de condescendance vis à vis des femmes, ce sera toujours une diversion, un trompe l’œil. On traite à part des problèmes globaux en les réduisant à des problèmes spécifiques aux seules femmes.

Il faut considérer la violence dans son ensemble, celle faite aux « humains », aux animaux, pourquoi faire un cas particulier de la violence faite aux femmes ?. Aucune violence ne doit être acceptée(peut être pourrait-on y inclure les violences faites à la planète). Le milieu familial est celui qui regroupe le plus de violences, aux femmes, aux enfants, aux animaux, aux hommes.

Je me souviens en 2013, à la naissance du mouvement « Black lives maters » m’être indigné, non pas contre le mouvement, mais contre le slogan. J’ai proposé « All Lives Matters ».

Je ne dis pas par là(non pas par là , par là) que les femmes ne doivent pas se battre contre l’attitude de certains hommes, des institutions, de la police dès lors qu’ils les renvoient sur le ring familial avec trop souvent un cercueil au bout du troisième round. Le législateur doit envisager le problème de la violence de façon globale.

De même pour la rémunération et la reconnaissance du travail, pourquoi insister sur « salaire égal pour les femmes à celui des hommes quand elles accomplissent le même travail ». Le traitement global doit se traduire par « à travail égal, salaire égal, quelque soit l’age, le sexe, la religion, le niveau d’études, le statut(nationaux, immigrés, dublinés, apatrides, expatriés, déplacés …..). Régler cette anomalie c’est une façon de combler le soit disant déficit des caisses de retraites.

Encore, il faut traiter les spécificités féminines dès lors qu’elles entraînent une gêne, une dépense, une contrainte qui n’affecte pas directement les hommes. Gratuité de la préparation à la naissance, gratuité des protections hygiéniques, arrêt de travail pour règles douloureuses, véritable congé maternité, avant et après l’accouchement, accompagné d’un congé de paternité égal pour les hommes. Un problème sous-jacent est celui de l’éveil à la vie de nos enfants, on sait ou on croit savoir que les trois premières années de la vie de nos bébés sont primordiales, ils apprennent à maîtriser leur corps, à explorer, ils se mettent en danger, il faut leur apprendre l’autre, et à le respecter. Il serait judicieux de prévoir un aménagement pour les parents, pendant ces trois ans afin qu’ils accompagnent le développement de leur progéniture. On devra ne pas oublier les couples homosexuels. Il faut également une vraie politique de partage des responsabilités, des finances, de logement, dès lors qu’une famille est décomposée.

Dernier sujet que j’aborde, la prostitution.

Comme pour les autres sujets, le problème doit être traité globalement, et bien que la prostitution soit majoritairement féminine, la prostitution est également masculine, transgenre.

J’abandonne le mot prostitution pour le travail sexuel.

Je me souviens d’un de mes amours de jeunesse qui le soir de Noël, au vu de la quantité de mecs dans la rue Saint Denis m’a demandé ce qu’il y avait comme usine dans le coin!

Seule l’hypocrisie empêche de considérer le travail du sexe comme un travail nécessaire.

Dès lors que nous admettons que les individus sont maîtres de leurs corps, le travail sexuel peut exister, mais il doit se faire dans des conditions de libre décision, d’hygiène, de sécurité, ou le code du travail est respecté, ou les travailleurs et les clients (patients?) sont respectés, ou dans certains cas la sécurité sociale peut prendre en charge le coût. La médecine du travail qui soit-disant opère dans les entreprises doit également opérer chez les travailleurs du sexe. Au Pays-Bas, l’assistance sexuelle est reconnue comme un soin. «Les prestations sont parfois remboursées par les assurances sociales des collectivités locales», expliquait François Vialla. Dans son ouvrage «handicaps et sexualités: le livre blanc» , Marcel Nuss explique aussi: «Dans certaines régions, les personnes handicapées peuvent toucher une allocation de la part des services sociaux pour ce type de prestations».

le proxénétisme doit disparaître mais comme d’habitude des entreprises pourront se monter avec des patrons peut scrupuleux, comme il en existe partout dans les entreprises. Dans ce cas, le droit du travail doit s’appliquer.

Là encore une bonne mesure pour diminuer le soit disant déficit des caisses de retraites.

La contrepartie est qu’il y aurait peut être moins de donneur de sperme.

Pouf pouf il y a du taf et voyez vous chers détracteurs, je pense m’intéresser à ce problème autant que vous dans vos petites chapelles rétrécies, ou l’obscurantisme est roi et ou vous vous masturber en ayant honte.

Vous ne m’empêcherez pas de faire des blagues machistes, indivisibles du patrimoine culturel Franchouillard, d’avoir Dard (San Antonio https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_San-Antonio ) dans ma bibliothèque ainsi que les BD de Reiser

 

Gotlib

 

de Vuillemin

et de dire des conneries comme « l’égalité des sexes je suis pour et j’en prendrai moi-même les mesures » ou encore “La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.” (Françoise Giroud)

Alors là ma pauvre Françoise c’est  monnaie courante, çà l’était déjà de ton temps.

Jean Tenique

Le droit sur la détente.

Chers téléspectateurs, je vous présente Berthe Bérurier qui se présente…..

  • T’es con ou quoi si tu me présentes pourquoi veux-tu que je me présente.

    Je veux dire que vous vous présentez aux législatives.

  • Ouais mon pote, je me présente aux lesvisseslatiges

    Ça veux dire que vous briguez un poste de députée.

  • Que je brigue !?, là tu ferais bien de faire attention, jamais on a brigué dans la famille, toujours droit dans nos bottes, comme la momie Bordelaise, ne pas confondre avec la bouillie bordelaise, même mon arrière grand-père il briguait pas, surtout par son intelligence, alors c’est pas moi qui vais commencer !
    Sous quelle étiquette ?

  • Chers télévisionneurs il est con lui, tu me vois sous une étiquette. En tout cas elle serait en papier recyclé, mâchée par des lamas et collée à la colle de morue. Qu’est-ce t’en penses Jet d’eau ?
    Vous faites partie de quel parti.

  • Parti de quel parti ? tu causes bizarre mon pote.
    Je veux dire de quel parti vous revendiquez vous ?

  • Je ne me re vendique pas, c’est la première fois
    Enfin quel nom sur le bulletin de vote

  • Bah Berthe Bérurier pourquoi tu veux que je me présente autrement. Tu vois la gueule de mon homme quand je rentre le soir avec un bulletin Berthe Bérurier de la Couille Molle. Là c’est la beigne à pleine pogne !

    Vous êtes agaçante merde, pardon ! LFI, NUPES, PCF…

  • Oh la stop coupe les gaz mon pote moi c’est sous la JUPES que je me présente.

    Arrêtez soyez sérieuse cinq minutes, comment voulez vous que les gens votent pour vous.

  • Tu crois qu’ils ont des raisons pour voter Macron Le Pen ou Zemmour. Déraison oui.

    Lesquelles ?

  • Mais il est con, je vais me le faire le p’tit Pujadiste. La JUPES, tu veux savoir ce qu’il y a sous la JUPES biniou ?
    Ben oui.

  • Joyeuse Union Populaire Ecologique et Sociale. Oui, Joyeuse, y en a marre toujours de nouvel, nouvelle, ensemble, rassemblés…. Ça fait quarante ans que j’entends ça. Tiens le jour ou ABB a fait de moi une femme, j’entends encore la radio qui hurlait, comme moi « Françaises Français ensemble nous allons redresser …. ben moi je peux te dire qu’il y avait pas besoin de le redresser, au garde à vous qu’il était ABB
    ABB ?

  • Bah mon futur mari Alexandre-Benoit Bérurier.
    Bon vous pouvez me parler un peu de votre programme ?

  • Bah ce soir on a un apéro chez Mimile au coin de la rue et après quelques rots, une putain de langue de veau sauce gribiche arrosée d’un Petit Chablis. Pour finir un Paris Brest de la rue Lepic, « au ptit mitron », arrosé d’un putain de vin de paille du jura. Ça te vas ? Roussel y fait petit bras tu trouves pas ? Bah ou qu’il est le Pujadiste?
  • Et si on arrêtait les conneries !

     

     

    Les prochaines élections législatives sont notre dernière chance de ranimer la démocratie, l’amour de la vie, dans le second quinquennat du grand destructeur.

    Lors de ces élections législatives, le problème n’est pas de voter pour telle ou telle personne mais de choisir des représentants pour un modèle de vie, de société.

    À ma droite une société ou le fric l’arrogance et le mépris sont des valeurs sures, ou les ralliements font pitié, sauve qui peut mon poste, à ma gauche une société ou l’humain et la planète qu’il occupe sont à protéger, ou la solidarité est un outil majeur, pas un gadget, ou le politique est ramené à son rôle essentiel, travailler pour la population et ou il est contrôlé par elle, ou le président de la république retrouve son beau stylo pour signer les travaux des deux chambres.

    A quoi sert de voter aussi bons soient-ils pour des candidats isolés et sans Parti, pour des candidats dont le Parti est moribond.

    Je ne vote pas pour Florence, je vote pour une candidate, investie, après négociations entre les partis signataires des accords, par la NUPES, qui fera partie d’une majorité représentative, qui fera partie d’un groupe à l’assemblée et qui travaillera à mettre en œuvre les 650 mesures du « programme partagé de gouvernement » et les 33 points de nuances restés en suspens, autrement dit les 33 points de divergence entre les partenaires de NUPES (voir mon article « vous avez dit NUPES » du 21 mai http://jeanluclevecque.fr/vous-avez-dit-nupes/ ). Ces 33 points seront arbitrés démocratiquement par le parlement.

    Ceci étant dit au final je vote Florence qui ajoute aux critères que je viens de décrire, des compétences, un engagement.

    À quoi sert de voter pour Ughetto, isolé, qui a refusé les accords de son parti (PS) avec la NUPES, revanchard qui ne représente plus que les propriétaires de camping

    À quoi sert de voter Brun, dont le parti moribond (LR 3,45 % des inscrits) est entrain de faire la manche pour survivre, quelle peut être son efficacité ?

    Je ne parlerai pas des autres candidats.

    Les partis signataires de la NUPES totalisent au premier tour des présidentielles 24,34 % des inscrits contre 20,07 % pour le monarque.

    « Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé. »

    traduction, « si les signataires avaient été moins cons, en signant avant les présidentielles, toute la farce des élections aurait changé »

    On va encore nous rabattre les oreilles avec le sempiternel « aux législatives on vote pour des gens que l’on connaît, proches ». Nous étions au lycée ensemble, sa grand-mère est ma cousine, connerie dont on peut apprécier aujourd’hui le résultat.

    N’oublions jamais que si l’élection est locale, la mission du député est nationale.

     

    Jean Tonique

    imprécisions sur la caravane populaire

    Je vous fait part de mes dernières imprécisions sur la rencontre avec la caravane populaire. Elle aurait lieu aujourd’hui 25 mai, en présence de Florence et Pierre, les candidats de la NUPES pour notre circonscription, de 16 heures à 21 heures à l’espace Julienne Marcy, espace dédié habituellement aux boulistes. Après le monument aux morts, à droite en venant du centre.

    Jean Tonique.

    Pandore

    Le Brigadier: « Où couillez-vous si pédérastement  testiculant de la sorte?? »

    Pandore : »Je vais bite bite » prévenir la copulation que les candidats investis par la NUPES, pour notre circonscription, Florence Pallot et Pierre Souchon seront avec la caravane populaire demain, mercredi 25 entre 16 heures et 21 heures sur la place principale de Lablachère.

    Je ne sais pas encore ce que veut dire la place principale, mais Lablachère n’est pas très grand on doit pouvoir trouver.

    Venez nombreux, questions, propositions, engagement tout est possible.

    « Dites moi mon ami, pas très sérieuse votre façon de présenter la réunion.
    Mon cher ami, la forme je m’en tamponne et je ris, le fond est ce qui m’importe« .

    « À quoi bon prendre la vie au sérieux puisque de toute façon nous n’en sortirons pas vivants. » Merci Alphonse. ou encore merci à Friedritch: « le sérieux ce symptôme évident d’une mauvaise digestion ».

    Aimez la vie, rêvez notre futur en rejoignant  la Nupes et en votant !

    Jean Tonique.

    Florence, mes excuses.

    Alain Joffre me fait remarquer que dans mon papier « des nouvelles de NUPES publié le 22 mai, je disais des conneries, c’est pas faux :

    Remarque une :

    J’ai pris la précaution de dire que ces propos, « si elle les a tenus….. ».

    Remarque deux :

    En matière de finance, une grande clarté est nécessaire, les citoyens disent souvent n’importe quoi et étayent leur dégoût de la politique par des chiffres complètement farfelus.

    Les extraits contestés sont les suivants:

     

    Certains propos de Florence, si elle les a tenus me semblent fragiles et peut être démagogiques. « Je ne ferai qu’un mandat », je trouve cela contre productif, si Florence fait bien le boulot, pourquoi ne pas continuer. Redresser la République ne se fera pas en cents jours. Des raisons personnelles peuvent être bien sûre entendues, pas un slogan.

    Alain me corrige en précisant que Florence entends par là, qu’elle ne cumulerait pas de mandats.

    C’est donc fidèle au programme   L’Avenir en Commun que Florence fait cette proposition.

     

    Démocratie et institutions

    Une République permettant l’intervention populaire

    Rendre effectif le principe du non-cumul des mandats et des indemnités (un seul au même moment, deux mêmes mandats consécutifs maximum)

    Là encore la petite touche du bien pensant, paternaliste, scout. « Deux mêmes mandats maximum ». « Bonjour Madame, vous faites un boulot super, vos résultats sont excellents, les électeurs vous apprécient mais allez vous faire bronzer. »

     

    j’ai ensuite écrit:

    « Je donnerai mes indemnités de député à des associations ».

    Député est un boulot à plein temps, et si je ne me trompe, tout travail mérite salaire. Pourquoi le dévaloriser, pourquoi vouloir faire des députés des travailleurs de l’ombre? »

     

    Alain me corrige en précisant que Florence versera à des associations la différence entre son salaire actuel et son indemnité parlementaire. Il y a là une certaine logique mais encore trop teinté de romantisme, de paternalisme à mon goût. Si des associations œuvres ou mouvements sont dans la dèche et ont besoin d’aide, la société, l’état doivent y remédier, de façon perenne, pas un député. Il peut lui par son travail faire des propositions dans la commission parlementaire ad hoc pour palier au problème.

    Ceci étant dit, de quoi parle-t-on?

    Il y a tellement de bruits concernant les indemnités des députés, des élus en général, qu’un petit exercice est nécessaire.

    Comment se décompose le budget d’un député :

    Conformément à la loi, l’indemnité parlementaire est alignée sur la rémunération des hauts fonctionnaires. Elle correspond à la somme des 3 éléments suivants :

    • l’indemnité de base de ————————5 599,80 € ;
    • l’indemnité de résidence de ——————-167,99 € ;
    • et l’indemnité de fonction de —————-1 441,95 €.

    Le salaire d’un député s’élève donc à 7 209,74 € brut par mois, ce qui correspond à —————————————-5 711,08 € net.

     

    Viennent ensuite les Avantages matériels et financiers liés à la fonction de député

    Pour rémunérer l’équipe qui l’assiste, chaque député est employeur et dispose d’un crédit collaborateur, d’un montant net de 10 581 € par mois depuis le 1er janvier 2018. Les charges patronales sont prises en charge par l’Assemblée nationale si le député choisit la gestion « déléguée ». Si il choisit la gestion directe, il reçoit 15871 euros couvrant ainsi les charges patronales.
    les députés disposent d’une avance de frais de mandat, dont le montant mensuel est de 5 373 €.

    Cette somme est accompagnée d’une liste de frais éligibles. Un contrôle au moins une fois par an est obligatoire et sous la responsabilité de l’assemblée nationale.

     

    Deux budgets supplémentaires viennent compléter le dispositif:

     

      le premier budget, dénommé dotation matérielle du député, prévoit le remboursement, sur facture, des dépenses de taxis, d’affranchissement du courrier ou d’abonnements téléphoniques. Le montant est fixé à 18 950 € par an pour un député de métropole, ce qui correspond à un montant mensuel moyen de 1 579 € par mois ;
    – le second concerne les dépenses d’équipement bureautique et informatique de la permanence en circonscription au sein d’une enveloppe dénommée crédit d’équipement téléphonique et informatique. Il est de 15 500 € par législature, soit 5 ans, pour un député nouvellement élu en 2017 et de 13 000 € pour un député réélu.

    Le bilan :

    indemnité de base nette : —————– 5599,80

    indemnité de résidence——————–167.99

    indemnité de fonction———————1441.95

     

    crédit collaborateur :———————- 10581,00

    Avance sur frais de mandat : ————-5373,00

    dotation matérielle du député : ———–1579,00

    dépense d’équipements : ——————1292,00

    Total : —————————————– 26034.74

    la retraite d’un député:

    Pour 5 ans de mandat, 661 euros, pour 10 ans 1322 euros. Il s’agit toutefois du montant de la pension obtenue si le député n’a pas choisi de bénéficier de la surcotisation (la surcotisation est l’application d’un taux supérieur à celui en cours, pour palier au travail partiel, la mise en dispo….). Dans les faits, la retraite moyenne perçue par les députés s’élève en fait à 2700 euros (Pour combien de mandats ?)

    Peut être serait-il bon que Florence confirme ces chiffres et nous indique avec quelle partie de son budget elle va faire la différence avec son salaire de professeure.

    les députés et leurs équipes, coûte environ 11 euros net par an et par foyer fiscal imposé.

    Un petit détail en passant, le député suppléant n’a aucun droit à indemnités, n’a pas accès à l’assemblée nationale. Il fait de la représentation, peut remplacer le député dans une manifestation quelconque. C’est un bénévole, Pour une  députée qui prend un congé maternité, pas de remplacement, c’est anticonstitutionnel, vive l’égalité femme homme.

    Le suppléant est avant tout un réserviste. Il remplace le député si ce dernier décède, est nommé au gouvernement, accepte une mission de plus de six mois, entre au Conseil constitutionnel ou est désigné Défenseur des droits

    En ce moment grosse polémique autour d’une cinquantaine de suppléants rémunérés comme des collaborateurs, et alors pourquoi pas? Il est clair que le travail du suppléant salarié ne peut se faire que dans la circonscription, n’ayant pas accès à l’assemblée nationale. Mais aux législatives comme ailleurs nous avons l’impression de voter pour une équipe. Pas du tout, c’est juste pour la photo

     

    Jean Tonique