l’espoir fait vivre

L’espoir fait vivre, mais pour combien de temps ?

Les ÉTATS-UNIENS seront-ils moins naïfs que nous, moins crédules que les Français avec Macron, deux fois, que les Israéliens avec Netanyahou, deux fois aussi ?

Admettons même que Kamala gagne : quel changement cela apporterait-il ? Les États-Unis continueront de détruire la planète, de faire de l’argent pour quelques-uns, d’accroître les inégalités, d’armer Israël…

Toujours le même choix dans ces élections présidentielles obsolètes, dans quelque pays que ce soit : la peste ou le choléra.

Certains clowns ont essayé de démystifier ces élections, comme Beppe Grillo ou Coluche. Mais là, il n’est plus question de clowns. Trump, qui incarne à mes yeux la crapulerie absolue — violeur, voleur, milliardaire en devenir — n’a rien à faire des idiots qui le suivent. C’est un fils de pute, certes, mais c’est leur fils de pute : celui des revanchards et des oubliés. Le Pen, Trump, même combat.

D’ailleurs, je réalise que je suis dur avec les putes, et je leur présente mes excuses. On emploie parfois des expressions stupides. Mes excuses vont donc à mes amies de la rue St-Denis. Comparer des travailleuses du sexe à ces ignobles individus ? Impensable. Il n’existe même pas de mot pour qualifier ces accidents de l’humanité qui se portent candidats à la honte universelle, présidentielle.

FELx34, un ami martien de passage à Lablachère, me demandait récemment : « JUK BUHER Stroll ? » Je suis resté sans réponse, tant il est vrai que l’espèce humaine produit sans vergogne ces furoncles qu’on appelle les politiciens, que ni conjureurs ni magnétiseurs ne parviennent à éradiquer.

J’ai alors retourné la question : « Comment faites-vous pour vivre en harmonie ? » Sa réponse, qui m’a scotché, a été :

« Prixt hilatqkis nega rporeligrax. »

Avec l’aide de Barbara Cassin, (vous vous demandez qui est Barbara ? Moi aussi, mais ça donne un peu de poids intellectuel, non ?), j’ai traduit :

« C’est très simple, mon cher ami. D’abord, chez nous, il n’y a pas de religion. Vos religions ont causé tant de morts et de désillusions. Par exemple, aujourd’hui, vous êtes assis sur l’un des plus grands crimes de l’humanité : l’extermination programmée, encadrée, gérée, des gens de confession juive. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Au fil de vos siècles, qui durent cent ans, je crois, vos dictateurs divers et avariés auraient fait autant de mal s’ils avaient eu les moyens techniques. Chez vous, un homme a dit : “La religion est l’impuissance de l’esprit humain à faire face à des événements qu’il ne peut comprendre.”

La deuxième chose, c’est que chez nous, la propriété n’existe pas. Nous n’avons rien ; en d’autres mots, nous avons tout.

La troisième, c’est l’absence d’armes. Les seules armes létales que nous utilisons, à regret, servent à découper les thyrotyracus, les bases essentielles de notre alimentation. Le thyrotyracus est une sorte d’arbre mamicol mi-animal mi-végétal, dont nous coupons des morceaux au fur et à mesure de nos besoins.

Enfin, nous n’avons pas de sexualité telle que vous la concevez. Chez nous, nous sommes tous à la fois hommes et femmes, et le plaisir passe par le regard. Tu l’as remarqué, nous ne manquons pas d’yeux (FELx34 en a, en effet, 21 paires réparties sur tout le corps). La jalousie nous est totalement inconnue.

Afflelou aurait du travail ici, car il faudrait distribuer bien des lunettes de soleil pour éviter les partouzes ! Ce que vous appelez organe sexuel reste une énigme pour nous. Le “truc” dessiné par Courbet est un enigme, et pareil pour Orlan dans L’Origine de la Guerre… Comment faites-vous quoi que ce soit avec un instrument si petit ? »

Pas de religions, pas de propriété, pas de guerres.

 

Destitution

Destitution

On retiendra cette phrase de Gabriel Attal, « Monsieur Selfie » :
« Une farce, parce que même ceux qui voteront pour le débat de cette motion reconnaissent qu’elle est grotesque, infondée et qu’elle n’a aucune chance de l’emporter. »

Monsieur Selfie, pitoyable, retournez vous asseoir sur une botte de paille et cessez de nous emmerder, vous n’êtes plus rien. Votre théorie boiteuse selon laquelle seuls les projets sûrs d’être adoptés doivent être présentés est risible. Permettez-moi de vous rappeler, petit homme, que la destitution est un sujet sérieux, loin d’être grotesque, et qu’elle est encadrée par l’article 68 de la Constitution. De plus, c’est la première fois qu’une telle procédure est validée par le bureau excecutif de l’Assemblée nationale — un record pour votre patron.
Il est vrai qu’elle a peu de chances d’aboutir, mais elle a au moins le mérite de révéler le caractère, pour le coup grotesque, de notre Constitution et le besoin urgent de la réformer.

Macron, cet homme qui n’a pas tenu ses promesses électorales, qui abrite  entre autres Benalla, Koehler, Bayrou et bien d’autres. Il est aujourd’hui comptable d’une augmentation record de la dette publique de 1 081,20 milliards d’euros. Il a manipulé les chiffres avec son complice Bruno Le Maire. Il a gouverné par l’usage abusif de l’article 49.3 et a imposé, malgré l’hostilité d’une grande partie du peuple français et de ses élus, la réforme des retraites. Il est responsable de la crise des gilets jaunes, il a enterré les conclusions du grand débat qu’il avait lui-même initié, et malgré ses promesses, il a balayé les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Sa gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19 a été absurde et coûteuse (excepté pour ses potes), et il assume une politique de santé déplorable. Ses propos à l’égard de Poutine étaient pour le moins étranges. Il n’a été élu que par défaut à deux reprises et vient de subir des revers aux élections européennes et législatives. Malgré cela, cet olibrius impose un gouvernement qui ne respecte en rien les votes exprimés. Le Front républicain l’a sauvé, et aujourd’hui il pisse dessus.

Oui, Selfie a raison sur un point : la commission des lois de l’Assemblée nationale a rejeté la motion de destitution le 2 octobre. Curieusement, les journalistes se sont empressés de relayer cette information, alors qu’ils étaient restés bien silencieux lorsque le bureau exécutif de l’Assemblée nationale avait validé le projet. Ce rejet démontre encore une fois le caractère monarchique et antidémocratique de cette Constitution, véritable matelas du président et étouffoir du peuple.

De Gaulle a écrit la Cinquième, Beethoven la Neuvième, et, avec tout le respect que je dois à Tchaïkovski, il est temps d’écrire la Sixième, mais certainement pas une symphonie « pathétique ».
Je parle d’une nouvelle Constitution, basée sur l’amour de la planète et de tous les êtres vivants qui s’y trouvent, démocratique et républicaine. Une Constitution qui redonnerait au peuple la possibilité de s’exprimer, de contrôler et de sanctionner.

D’ginto

Je ne suis qu’une crique.


La Nausée
L’Adieu aux armes
Les Misérables
So Long, Marianne
Le Rouge et le Noir
Bonjour tristesse
Les Fleurs du mal
Voyage au bout de la nuit
On vit une époque formidable
Le Mépris
La Haine

Voilà une liste non exhaustive des titres que je voulais donner à mon papier, mais hélas, ils sont tous déjà pris.

En mon nom et au nom de nombreuses personnes abattues, je veux ici exprimer mon humeur noire, ma rage, mon mal de vivre, ma mélancolie, et pourtant la poursuite d’un idéal, qui hélas, s’éloigne à une vitesse grand V. Un idéal basé sur le partage, l’amour de l’autre, de la planète, de l’univers, sur l’amour de l’humanité.

Je pense à l’époque où le pavé prenait la place du portable, où le pavé était de grès et non de Charolais bio. Je pense aux copains du 22 mars : Richard Ladmiral, Jean-Pierre Duteuil, Marc Sandberg, au regretté et pourtant bien vivant Dany (le rouge), et à tant d’autres. Je pense à cette effervescence, cette bouffée de bonheur et de révolte qui nous a menés au 13 mai 1968 et à la grève générale.

Je n’oublie pas que le point de départ, ce n’est pas Nanterre. Nanterre, c’est une petite étincelle qui met le feu aux poudres. Les années précédentes, proches, c’est la naissance de la contre-culture, le retour des rapatriés d’Algérie, l’affichage des fachos d’Occident, parmi lesquels Madelin, Devedjian, Longuet. C’est les manifs contre la guerre au Vietnam et le ras-le-bol du grand Charles chez les jeunes. C’est Guy Debord qui nous chatouille les naseaux (entre autres). Même la JOC réclame son besoin d’éducation sexuelle. En 1966, on peut lire « De la misère en milieu étudiant ». Bref, la jeunesse est chaude et n’a pas de portable, mais elle a envie.

La petite étincelle :
Le 21 mars 1967, des étudiants pervers de Nanterre, la braguette ouverte, envahissent le bâtiment administratif des étudiantes, ce qui est interdit. Mon pote Henri, paysan à Cosne-sur-Loire, illustrait ce règlement par : « On peut amener la vache au taureau, mais pas l’inverse ». Le doyen de l’époque, au nom si poétique de Grappin, est la petite étincelle : il appelle les flics et c’est parti, mon kiki. Encore un an d’actions diverses, de droite et de gauche, et c’est le feu d’artifice.

Le 20 mars 1968, des illuminés du comité Vietnam, qui manifestent contre la guerre, sont arrêtés. Le 22 mars, la tour universitaire de la fac, temple du pouvoir interdit aux étudiants, est occupée par une poignée d’entre eux : « Libérez nos camarades, libérez nos camarades ! ». La libération des manifestants arrêtés est refusée, et les autorités, toujours aussi futées, ferment la fac avec les étudiants et d’autres dedans. Là, dans une magnifique allégresse, démarre la création de commissions, 5 ou 6 dont je ne me souviens plus du nom. Grâce aux conneries de l’État, plus rien n’arrêtera le mouvement étudiant, puis ouvrier.

De Gaulle aura le génie de montrer comme nous sommes globalement cons en dissolvant l’Assemblée nationale – ce qui lui réussit – et en remettant de l’essence dans les pompes. La gauche classique et les syndicats avaient déjà montré leur attachement à leur influence, à leurs fauteuils, plutôt qu’au bien-être de la société. Le calme revenu, la morosité revenue, on constate qu’« on a gagné, sauf ce qu’on a perdu ». Et d’une certaine façon, certains d’entre nous vont se désengager pour planter des choux, garder des chèvres, ou ne rien faire.

Aujourd’hui, c’est pour moi l’effarement. Les grands prédateurs sont à l’ouvrage, et nous bêlons.

Le monde est un brasier, les animateurs télé se régalent, bombe atomique ou pas.

Une petite manif par-ci, une réunion par-là, entre gens convaincus, dont Narcisse n’a rien à foutre.
Il est enfin rentré dans l’Histoire. Histoire d’un échec cuisant certes, mais qui le ramène en tête des jeux paraprésidentiels des nuls. Victoire, car il a su transformer un échec en victoire personnelle. Il peut à nouveau se regarder dans le miroir : « Miroir, mon beau miroir, n’est-ce pas que je les ai bien eus ? ». La gauche a fortement réagi : « Ah, mais non, il n’a pas le droit ! », et toc.

À la rubrique natalité, tout n’est pas rose.

Jupiter fait une fausse couche européenne, suivie d’une deuxième législative.

Marine, folle d’espoir au premier tour de ses contractions, fait également une fausse couche au deuxième tour.

Malgré tout, une bonne nouvelle nous parvient dans la rubrique naissance. Il est né, le divin enfant. L’accouchement fut difficile. Jupiter et Marine nous annoncent la naissance de leur dernier garnement – pardon, gouvernement. La garde sera partagée et le parrain républicain est Michel Barnier. « La cohabitation constructive » est née, autrement dit on ne change rien et on continue.
Vous ne connaissez pas Michou ? C’est le grand homme qui a réglé le Brexit. Les experts nous disent qu’il a bien travaillé. Ah bon ? Mais c’est aussi le grand homme qui a plus que participé à transformer le « NON » français au TCE de mai 2005 en « NON, MAIS OUI », nous le mettant bien profond. C’est l’homme qui a pesé de toutes ses forces pour nommer Bruno Retailleau à l’intérieur.

Retailleau, ancien protégé de De Villiers. Il fut opposant au mariage pour tous, anti-IVG, et refuse d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Il nous explique que les violences des manifs de juin 2023 étaient dues à la régression vers les origines ethniques des jeunes générations de descendants d’émigrés et regrette « les belles heures de la colonisation ». Lors de son intronisation, il a évoqué la nécessité de corriger ce qu’il appelle « l’esprit des Français ».
Voilà le bonhomme que les serviles de la télé appellent un homme de droite conservateur et libéral.

Les grandes innovations désastreuses de l’anthropocène en France sont les réseaux sociaux, le démantèlement de l’industrie (moins d’ouvriers, qui sont de toute façon un peu chiants), le chômage, les Jeux Olympiques, la télévision, et le développement incontrôlé du numérique…

Quand allons-nous nous réveiller et gueuler tous ensemble : grève générale, une Constituante, vive la 6e ?
Le reste, que ce soit à gauche ou à droite, c’est de la petite politique politicienne. La tâche est rude. Les jeunes, branchés sur « Face de Bouc » et sagement contrôlés, ont l’impression d’agir parce qu’ils ont un smartphone dans la main. Bientôt, ils l’auront dans le cul. Les étudiants de 68, en gros, refusaient de devenir de futurs patrons exploitant leurs employés. Aujourd’hui, avec Parcoursup, système tueur de génie et de passions, tout est fait pour orienter les élèves vers les choix de l’État. Big Brother is watching you.

Nous sommes en train de border le lit de la pensée unique, et à plus ou moins long terme, celui du totalitarisme, du fascisme. Le départ est donné avec la nomination de Retailleau à l’intérieur. La « Manif pour tous » va pouvoir reprendre du poil de la bête avec Garnier, Hetzel, Retailleau…

PS : Besancenot, ta rubrique est super dans Là-bas si j’y suis, mais est-ce suffisant ?
Je vous recommande la lecture de Shelter de Chantal Montellier (1980 ?) et de sa mise à jour Shelter Market (2017 ?).

Après le commerce durable, un premier ministre?

Un CV au top

Le premier ministre de Narcisse, pas le mien, même si la paye est bonne, est d’un courage extraordinaire.
Membre du parti Les Républicains, il appartient à ce groupe d’opposition famélique à l’Assemblée nationale avec seulement 47 députés. Il a essuyé une belle défaite lors de l’élection pour la présidence du LR.
Adoubé par le RN et soutenu par Alexis Kohler, présumé innocent et secrétaire général de l’Élysée. Le grand pote de Kohler, Jérôme Fournel, vient d’être nommé directeur de cabinet de Barnier.
Nous voilà rassurés de savoir que l’artisan des 1000 milliards de dettes est au service du premier ministre.

Rafarin vient à sa rescousse et nous assure que c’est un homme bien coiffé, qui raccompagne ses invités à leur voiture, comme Chirac. Ah !

On comprend donc que nous allons vivre une cohabitation mouvementée. Narcisse a trouvé la formule magique : « La coexistence exigeante ». Traduction : « Fais joujou mais touche pas à mon poste ».

L’inconvénient d’être un premier ministre âgé, c’est que l’on traîne un passé, contrairement à son prédécesseur, le petit Selfie.
Il a voté contre :

  • La loi Gayssot
  • La loi Evin
  • Le remboursement de l’IVG
  • La loi Pelletier
  • La suppression du délit d’homosexualité
  • Le PACS.

Il traîne aussi une grosse tache sur son beau costume : le doigt d’honneur fait aux Français après le « non » au TCE en mai 2005. Artisan principal de la transformation du Non en Oui, avec son très recommandable pote Sarkozy, éternel présumé innocent.

Dommage que nous n’ayons plus de visibilité sur des humoristes engagés, tous en fuite, virés et planqués, non pas à cause du terrorisme, mais à cause des directeurs de radios et du terrorisme d’État. Le macronisme est un véritable champ de pétrole pour l’humour, mais sans moteurs à explosion de rires.
Seule la minuscule lumière de la farce peut abolir la nuit de la bêtise. (Möritz)

Nos humoristes, à de rares exceptions, sont devenus des populistes de boulevard et contribuent, avec les Jeux olympiques et les jeux de stade, à « La vraie vie », ce songe d’une nuit d’été de Narcisse.
Aux larmes citoyens, l’affront républicain est en marche.

D’Ginto

Horreur, je suis antisémite.

Blanche Gardin, tu n’es pas seule.

Déjà, je publiais ce lien le 8 mai 2024, non pas pour célébrer la fin de la « Seconde » Guerre mondiale ni pour commémorer les manifestations algériennes réprimées dans le sang, mais pour exprimer mes inquiétudes concernant l’antisémitisme.

Aujourd’hui, une nouvelle alerte s’impose.

J’ai vu et écouté un homme s’exprimer sur BFM TV, un homme qui justifie le massacre de 40 000 Palestiniens en « réponse » aux atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. De manière systématique, il répond aux questions par des références au Hamas, même lorsqu’on lui demande son avis sur les massacres perpétrés par le gouvernement israélien. Cet amalgame perpétuel entre le Hamas et les Palestiniens, utilisé aussi en France, est un danger.

Mais pourquoi peut-on me taxer d’antisémitisme ? Parce que je qualifie cet homme de suppôt de l’extrême droite israélienne, parce que cet homme, qui évoque les « larmes de crocodile » de Mélenchon, c’est Haïm Korsia, grand rabbin de France. Oh là là, t’es fou !

Ses propos abjects, ainsi que ceux de tous ceux qui les tiennent, ne font qu’alimenter l’antisémitisme. Oui, nous devons dénoncer avec force les événements du 7 octobre, orchestrés par le Hamas, loin de toute masturbation intellectuelle sur le terrorisme, mais nous devons aussi dénoncer avec autant de force la politique de Benyamin truc et le génocide qu’il pratique à Gaza. « All lives matter. »

En massacrant le peuple palestinien, Benyamin machin ne fait que gagner du temps. Il sait très bien que si une solution de paix est adoptée, il sera destitué et se retrouvera devant la justice israélienne et, je l’espère, celle du tribunal international. Les morts, d’où qu’ils viennent, n’ont plus à se soucier des horreurs, mais leurs descendants, oui. Et toutes ces saloperies ne forment-elles pas de futurs radicalisés ?

Il met le paquet : assassinats, bombardements, mensonges, colonisation…

Je suis désolé de ne pas pouvoir prononcer correctement le nom de Benyamin, mais c’est aussi dur pour moi que de manger du melon à la cannelle. « Je n’aime pas le melon et je suis bien content, car si j’aimais ça, j’en mangerais, et comme je n’aime pas ça ! »

Alors, si s’en prendre à Benyamin chose et à Haïm Korsia pour leurs propos et leurs actions, c’est être antisémite, alors je le suis.

D’ginto

Affrétons la Gazelle

Le 4 septembre 1870, Gambetta et Favre foutent le bordel et la Troisième République est proclamée. « L’Espagnole », l’impératrice, (María Eugenia Ignacia Agustina de Palafox y Kirkpatrick), comme beaucoup de migrants, voit en l’Angleterre sa planche de salut et elle trouve un passeur sur la Gazelle, qui l’emmène sur l’île de Wight, où le festival n’a pas encore démarré.

Le 7 septembre 2024, rassemblons-nous pour sonner l’hallali de la Cinquième République, faire fuir Macron. C’est peu probable : le garçon est tellement accroché à son jouet, dont il n’a pas encore exploré toutes les possibilités, qu’il ne partira pas. Sauf si, un jour, les élus se souviennent qu’ils sont là pour « le bien des Français » et non pour se vautrer dans leurs petits portefeuilles.

Je le vois le soir, devant la télé en compagnie de Brigitte et de quelques amis triés sur le CAC 40. Ils se marrent en regardant les animateurs télé « tentant de remplir l’espace médiatique en suivant ses aventures ». Ils ne comprennent plus rien et l’avouent ? Ce qu’ils n’avouent pas, c’est qu’ils ont été à la botte de Narcisse et qu’il les a bien baisés.

Macron : « Ah les cons, t’as vu, ce qui marche le mieux, c’est case neuve ! » (rires de l’assistance). « Tu me vois nommer ce gugusse qui a osé me dire « Méfie-toi de ton image et souviens-toi de qui t’a nommé » ? Comme si je ne me souvenais pas que c’était le petit député NFP, Hollande ! Et puis alors là, c’est le pompon, l’autre gugusse, Philippe, qui en profite pour planter des banderilles ! Crohabitation ! » reprennent-ils en chœur, reprenant là le cri du crapaud. Ah, les cons ! »

Je viens de faire une découverte : je suis antisémite (à suivre), mais je ne suis pas Français ! »

Sur tous les plateaux, on entend « Les Français ceci, cela », et je ne me retrouve jamais dans leurs affirmations. Qui suis-je, d’où viens-je, suis-je éveillé ou dors-je ? »

Pour faire taire des rumeurs, Macron ne m’a pas téléphoné!

D’Ginto

À ce jour, il semble que le rassemblement du 7 serait à Privas ?

deux poids deux mesures

Deux poids, deux mesures

Le 8 juin 2022, ou à peu près, Mélenchon déclarait, après quatre morts dues à la police : « La police tue », et dans le même message, il proposait, s’il était élu à la Présidence, de revoir la doctrine imposée aux forces de police par l’État. Il dénonçait également le syndicat « Alliance » de la police, qui trouve normal de tuer quelqu’un qui a refusé d’obtempérer. Il y a la loi, les amendes, mais pas la peine de mort. Il a admis plus tard s’être emporté. Il aurait pu dire, certains policiers tuent ou trop souvent la police tue.

Le dénigrement de Mélenchon à la hausse: Renaissance, la droite, l’extrême droite se déchaînent. Les chaînes d’info s’enflamment, l’occasion est trop belle.

Aujourd’hui, dans la bouche de Madame Comyn, la veuve du gendarme tué suite à un refus d’obtempérer, on entend : « La France a tué mon mari, la France a tué mon mari. » Plus loin, elle dira : « 1981 n’aurait jamais dû exister. » Nous supposons qu’elle parle de l’abolition de la peine de mort arrachée par Badinter et votée .

Et là, miracle, tout le monde trouve des justifications à ce discours : la droite et l’extrême droite se lâchent à nouveau, récupérant un drame pour en faire un sujet politique. On compatit, à juste titre, avec la veuve. Il est clair que je comprends sa douleur, sa tristesse, son sentiment d’injustice, son effondrement. Pour la première fois, une femme effondrée, lors d’une commémoration, ne se contente pas de banalités, mais prononce un discours construit, très fort. Par contre, je n’adhère pas à ses propos.

Premièrement, parce que je suis français et que je n’ai pas tué son mari.
Deuxièmement, parce que cette déclaration n’est pas spontanée ; tout est lu, tout est écrit, donc réfléchi.
Troisièmement, l’abolition de la peine de mort est une conquête magistrale et nous devrions tous en être fiers. L’abolition de la peine de mort était une proposition de Mitterrand dans sa campagne, il a été élu. Le texte abolissant la peine de mort a été voté par les deux chambres avec une écrasante majorité, sans seconde lecture.  Sous Chirac, la loi constitutionnelle n° 2007-239 du 23 février 2007 relative à l’interdiction de la peine de mort insère un nouvel article 66-1 dans la Constitution de 58 aux termes duquel : « nul ne peut être condamné à la peine de mort ».

Les refus d’obtemperer sont divers, il n’y a pas que des petits délinquants, il ne faut pas oublier les voyous. et cela me remet en mémoire le dialogue dans les tontons flingueurs entre Théo  le bandit et Fernand Naudin le repenti.

Théo la nuit en plein milieu de la route un homme armé en uniforme qui agite une lanterne, et qui crie « halte », qu’est ce que vous faites?
Fernand je m’arrête bien sur, je passe pas dessus.!
Théo Eh bien c’est pour ça que vous avez encore votre permis, moi pas !

J’imagine la teneur des propos des médias inféodés si une élue de LFI avait tenu les mêmes propos que Madame Comyn.

Madame, je vous soutiens si c’est pour dire qu’il faut une réforme des forces de l’ordre, de la formation, du contrôle des propos et des méthodes de certains policiers. Oui, il faut que l’IGPN soit transformée, rapide et indépendante. Oui, il faut trouver la voie pour que la police soit au service du peuple. Oui, il faut une justice capable d’appliquer les peines que les législateurs ont approuvées. Oui, il faut s’interroger sur le rôle de la prison aujourd’hui, des usines à futurs voyous. Oui, il faut revoir, par exemple, le permis à points, créateur de refus d’obtempérer par des citoyens sans permis ni assurance, qui paniquent au volant en voyant un képi au loin. Oui, il faut peut-être, comme pour les radars, avertir d’un point de contrôle policier tout proche et ne pas laisser les policiers au milieu de la route. Dans tous les films policiers, on voit toujours les barrages, parfois forcés, mais avec seulement quelques dommages matériels si cela se produit. Oui il faut tout mettre en oeuvre pour que la police et la population cohabitent sereinement.

Il faut également arrêter de profiter de ces faits divers dramatiques pour faire de l’audience et, pour des raisons politiques, engranger des voix.

Je termine bien sûr par l’expression de mes plus sincères condoléances à madame Comyn, ses enfants et à ses proches..

D’ginto

Adieu Catherine.

Elle s’est éteinte, discrètement, particulièrement dans les médias trop occupés à vanter Delon.

Je crois que seul Le Monde a relaté son décès.

Chanteuse, écrivaine, engagée, soutien aux réfugiés du chili sous Pinochet, soutien aux réfugiés du franquisme, soutien au peuple Palestinien, lutte contre la guerre au vietnam……..

Trop libertaire pour être soutenue par les producteurs, les radios, elle est très éloignée du monde du spectacle commercial. Peut être certains se souviendront de Magma ou de Alpes.

Vous avez compris, je parle de Catherine Ribeiro.

Une énorme bise posthume à cette grande dame qui m’a toujours ému.

Ci-joint un lien pour regarder, écouter un concert de Catherine, lien chopé  sur « La bas si j’y suis. »

Lien

adeus!

D’ginto

Incendie à la Grande Motte

Quelle belle envolée du dénigrement de Mélenchon, suite à « l’incendie de la synagogue de la Grande-Motte. » Oui, je prends un risque énorme en énonçant, comme je le fais, car la formule utilisée par nos grands experts de l’information est : « Un attentat terroriste et antisémite a été commis contre la synagogue de la Grande-Motte. »

Toute la soirée, les animateurs télé ont bataillé pour faire dire à chaque fois, à leurs invités, experts et autres, que Mélenchon et LFI étaient antisémites, suite à son message sur un certain réseau dit social. Seul un imam a refusé les tentatives de dénigrement.

Le message de Mélenchon est le suivant : « Incendie criminel contre la synagogue de La Grande-Motte. Intolérable crime. Pensées pour les fidèles et les croyants ainsi agressés. »

Alors là, d’accord, l’antisémitisme est à son comble ? Oh putain l’antisémite, mais au fait pourquoi ? Parce qu’il n’a pas prononcé le mot « Juif » ou « attentat terroriste », ergotent tous les abrutis.
Bande de bouffons.

Afin de ne pas être taxé d’entisémitisme, je dis Juif, juif, juifs, ça fait le taf?

Tout d’abord, ma réaction est technique : Bandes de .. avant de qualifier cet incendie d’attentat terroriste, il faut qu’il soit qualifié comme tel par les autorités. Pour que cet incendie soit qualifié d’antisémite, il faut qu’il soit qualifié comme tel par les autorités. Alors, mesdames et messieurs les cons bavards avides de buzz et de cadeaux à Macron, Mélenchon est dans les clous, pas vous, même si nous sommes tous persuadés que l’incendie, s’il ne visait pas la gendarmerie juste en face, est un acte antisémite.

Quelqu’un, avocat, dont je ne citerai pas le nom, a une autre théorie : les agresseurs ont perpétré cet acte à un moment où les fidèles n’étaient pas là, exprès, voulant montrer ainsi qu’ils n’étaient pas là pour agresser « les Juifs », mais pour répondre à l’agression d’Israël dans la bande de Gaza. Du pain béni pour les futurs avocats.

Oulala qu’est-ce que j’ai dit là. « Et le 7 octobre », qu’ils me disent. Et je réponds : « Oui, cette agression par le Hamas, les horreurs et atrocités commises sont gravissimes et intolérables, mais l’attitude de Benjamin, qui ne cherche qu’une chose en massacrant, c’est de gagner du temps avant de se retrouver devant les tribunaux. Elle est tout autant condamnable avec ce génocide qu’il perpétue sur le peuple palestinien. »

La publicité autour de cet incendie est fabuleuse : « Nous avons évité un drame absolu », dit Attal, encore une phrase sympa qui peut laisser entendre que c’est grâce à nos brillants services que le drame n’a pas eu lieu.
Non, mon petit bonhomme selfie, tu dois dire : « Heureusement, nous avons échappé à un drame absolu. »

Je propose que nous introduisions à l’école l’étude de « si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle. » Et je frémis encore au drame absolu que je viens de vivre en empruntant l’autoroute. En effet, il y a eu 170 accidents mortels en 2023 sur les autoroutes et je suis toujours là pour vous raconter mes conneries.

D’Ginto

Paris libéré ?

 

« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, c’est-à-dire de la France qui se bat, c’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. »

Si l’on en croit le discours de Charlot le Grand, les Américains n’y sont pour rien, les Anglais, les Sénégalais, les Marocains, les Thaïlandais… Non plus.

Il est vrai que ce fut un moment important, comme en témoigne le nombre de collaborateurs, pourritures de tondeurs de femmes, transformés en FFI, en résistants, du jour au lendemain.

Mais voilà que Paris est de nouveau occupé, cette fois par Macron à l’Élysée, Larcher au Sénat, Yaël Braun-Pivet sur son perchoir, Bolloré, Hanouna, et j’en passe. Ils osent fêter la libération et chanter La Complainte de la Butte alors qu’à l’occasion de ces foutus Jeux, ils ont expulsé les sans-abris, qu’ils soient migrants ou pas, les mendiants, les pauvres, et les ont remplacés par des flics.

On peut mesurer l’efficacité de ces mesures, notamment à La Grande Motte.

Depuis des décennies, ils ont vidé Paris de sa substance populaire, remplacé les concierges par des digicodes, transformé des logements en bureaux, fait grimper les loyers. Mais rassurons-nous, un nouvel ordre est né, celui de « la vraie vie », proposé par Macron. La vraie vie, c’est 365 jours de Jeux olympiques et des populations béates devant la télé, avec Bolloré aux manettes de l’information.

Il est clair que la vraie vie qu’il nous fait vivre depuis 7 ans et des poussières, il ne peut la mettre en avant, écrasé qu’il a été aux dernières élections qu’il pensait gagner.

À suivre.

D’Ginto.